La France, en voie de sous-développement ?
19 Août 2013, Posté par Société dansActuellement en cinquième position après les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne, la France pourrait bien glisser au neuvième rang d’ici dix ans, d’après l’institut britannique ‘Centre for Economics and Business Research’ (CEBR). De quoi redonner de l’espoir et du travail à nos imprimeurs locaux pour rééditer une nouvelle version de nos livres d’histoire et d’économie…
Côté innovation, selon l’indice mondial établi par l’OMPI, l’université américaine de Cornell et l’INSEAD, la France est à la peine et n’arrive qu’au vingtième rang des nations innovantes au classement 2013 (même si elle a progressé de 4 places, en passant du 24e rang au 20e rang).
Et cela se constate même dans le football, avec l’annonce il y a quelques jours seulement, de la chute de la France au 23ème rang du classement Fifa, reculant ainsi de cinq places après ses défaites contre l’Uruguay et le Brésil en juin dernier.
Heureusement, tout n’est pas négatif avec notamment le recul annoncé de la rougeole. Mais là, nous nous égarons…
Et à l’heure où de nombreux chefs d’entreprise songent à quitter la France ou l’ont déjà fait ! A l’heure où quelques tabloïds étrangers invitent nos jeunes diplômes à venir créer de la richesse chez eux et donc en dehors de la France. On est en droit de se poser la question : la France ne va-t-elle pas inexorablement vers le déclin ?
Après tout, se poser la question, c’est déjà envisager des réponses.
Une chose est sûre : la sortie de crise passera par l’innovation ! De nombreux articles font d’ailleurs l’apogée de cette certitude.Mais à l’heure où innovation rime surtout avec subvention publique, qu’est ce qu’une innovation aujourd’hui ?
Il est vrai qu’avec l’explosion du nombre de sociétés qui se disent spécialisées dans l’octroi de subventions, on pourrait croire que l’on assiste à une véritable course à l’innovation subventionnée dans les entreprises. Et à voir certaines innovations, tout laisse à penser que certains chefs d’entreprises pensent qu’il est plus facile d’obtenir des subventions que de trouver des clients.
Pourtant, en dehors de la recherche fondamentale, l’innovation n’a de sens que si elle se vend !
L’innovation pratique n’a donc d’intérêt que si elle répond réellement à un besoin client en y apportant une originalité, un facteur de différenciation. Les entreprises n’innovent pas en règle générale par plaisir mais pour répondre à un besoin fondamental : gagner des parts de marché, se différencier de l’offre concurrente, se diversifier et conquérir de nouveaux clients, se développer à l’export… et donc en résumé, gagner en compétitivité.
Alors que peut bien apporter un cabinet de conseil en veille à une entreprise dans un contexte de crise ?
Notre rôle n’est pas de conforter le chef d’entreprises dans ses idées mais bien de confronter l’innovation à des marchés cibles… bref, de prendre du recul quant aux choix stratégiques à faire et aux décisions à prendre.
Cela peut se traduire par de multiples actions visant à :
- Optimiser la connaissance de son environnement concurrentiel (analyse concurrentielle)
- Mieux cerner les spécificités des marchés visés en collectant les besoins et attentes de clients potentiels (étude de marché)
- Challenger l’innovation en évitant de se perdre dans la technicité (veille brevet et technologique)
- Apprendre des autres pour gagner en réactivité (identification de transferts technologiques)