Small vs Big Data : Pourquoi il ne faut pas tomber dans le piège de la quantité ?
03 Fév 2014, Posté par Outils, Société dansLes Big Data, c’est l’explosion de données numériques générées par chacun d’entre nous (mails, cartes bancaires, téléphones, caméras, …) et la révolution numérique liée à leur traitement, ultra-rapide, grâce à des supercalculateurs. Dans un documentaire diffusé récemment sur Canal+ et intitulé «Big Data: les nouveaux devins», le réalisateur, François Lescalier, explique que l’explosion des données est une révolution majeure sous-estimée en France. Il est vrai que les Big Data génèrent un volume d’informations très important qui peut être exploité à différentes fins et notamment pour tenter de prédire, voire influencer, les comportements des citoyens et consommateurs que nous sommes.
Mais concrètement au niveau des entreprises qui constituent le tissu économique de notre pays, l’exploitation des Big Data a-t-elle un sens ? La majorité des entreprises doivent-elles et surtout ont-elles les moyens d’analyser ces masses données ?Chez Viedoc, nous ne sommes pas convaincus de la nécessité pour les entreprises d’investir dans les Big Data et nous pensons que la vraie valeur provient de ce que certains appellent les « Small Data », c’est-à-dire les informations réellement utiles et stratégiques pour une entreprise.
Les entreprises qui s’engagent dans la voie des Big Data, pénètrent dans le monde des statistiques et de la science des données et se retrouvent vite face à un certain nombre de pièges et de limitations. Les partis pris et écarts dans le recueil des données, le manque de prise en compte du contexte et le traitement erroné des données peuvent rapidement amener à des conclusions qui sont infondées et surtout qui ne font en fait aucun sens au regard de la problématique étudiée.
En matière de veille, il est illusoire de croire que plus il y a de sources d’information mieux c’est.
Face à l’infobésité de l’information, le temps passé à trier et sélectionner les informations recueillies de façon à dénicher celles qui nous intéressent vraiment par rapport au sujet traité a considérablement augmenté. Ceci est d’autant plus vrai que le contenu qualitatif, celui qui apporte une information originale, au sens strict du terme, et de qualité est chose rare sur le Web. Combien de personnes nous disent chaque jour ne pas avoir le temps de lire les newsletters auxquelles elles sont abonnées par faute de temps…
Chez Viedoc, lorsque l’on fait une étude sur un sujet précis, la première étape est consacrée à la collecte d’information à partir de mots clés identifiés et définis en amont. Cette collecte ne peut en aucun cas être exhaustive, et ce qui importe alors avant tout c’est d’identifier les sources d’information les plus pertinentes. On est là bien au cœur des « Small Data » qui sont en fait un nombre limité de sources d’information hautement qualifiées qui vont permettent de rationaliser et optimiser le temps passé à analyser les données.
Il a été démontré qu’au-delà d’un certain volume, le bénéfice généré par la collecte de davantage de données diminue au point que le temps passé à en recueillir encore plus est tout simplement inutile.
En matière de veille stratégique, il faut donc opter pour des sources d’information très qualifiées et actualisées régulièrement.
Personne ne peut nier la nécessité des données, mais nous sommes convaincus qu’investir dans l’importance supposée du volume des données n’est pas la bonne méthode pour la majorité des entreprises. L’intelligence économique, et par conséquence la prise de décision, repose en effet plus sur des aspects tels que la qualité des données et l’importance du contexte que sur le volume de données traitées.
La priorité doit donc être mise sur la pertinence des données recueillies, et non pas sur leur quantité. De toute façon, l’immense majorité des entreprises n’a pas les ressources nécessaires pour analyser un grand nombre de données. La seule solution pragmatique pour ces entreprises qui souhaitent tout de même mettre en place une démarche de veille stratégique est donc la suivante :
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identifier et mettre en surveillance des sources d’information clés soigneusement sélectionnées pour la qualité des informations diffusées
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limiter l’utilisation de filtres en amont de façon à ne pas éliminer trop rapidement des informations potentiellement pertinentes utilisant un vocabulaire différent du sien
En conclusion, pour ne pas être noyé sous l’information il suffit d’avoir un bon corpus de sources clés associé à un outil de veille simple d’utilisation.
Avec de la méthodologie et du temps, tout un chacun est en mesure d’identifier des sources d’information à l’aide des moteurs de recherche classiques. Cependant si vous n’avez pas les ressources en interne pour mener à bien cette démarche, ou si vous préférez confier cela à des professionnels, les consultants experts en veille de Viedoc peuvent vous assister avec :
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des packs sourcing secteurs (maritime, automobile, aéronautique, cosmétique, agroalimentaire)
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des packs sourcing métiers (textile, environnement, packaging, matériaux)
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des prestations de sourcing sur mesure
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