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25/06/2012 – Ceux qui étaient présents le 13 juin dernier au salon Environord à Lille Grand Palais ont pu assister à la restitution des premiers résultats de l’étude [fishavniR] pilotée par le Pôle Aquimer de Boulogne sur Mer et menée actuellement par Viedoc et son partenaire Cycléco.

La plateforme pour l’analyse du cycle de vie [avniR] a en effet choisi le salon Environord pour présenter les résultats des 4 études lancées en 2013 pour mesurer la maturité des filières industrielles du Nord – Pas de Calais vis-à-vis de la vision « Cycle de Vie ».

Le respect de l’environnement et le développement durable sont des questions que les entreprises de tous les secteurs d’activité intègrent aujourd’hui dans leurs activités. Elles le font soit par obligation règlementaire ou normative soit dans le cadre d’une stratégie marketing réfléchie.

La réduction de l’impact environnemental des produits, pour être efficace, doit passer par une analyse du cycle de vie (ACV). Cette méthode normalisée porte sur l’ensemble du cycle de vie du produit étudié depuis l’extraction des matières premières jusqu’à sa fin de vie.

C’est donc une méthode multi-étape, et multicritère puisque l’ACV permet d’évaluer plusieurs catégories d’impacts simultanément comme le changement climatique, l’eutrophisation aquatique, la pollution atmosphérique…

Concrètement, l’ACV permet de comparer les performances environnementales d’un produit / process avec celles d’un autre produit / process sur la base d’une même fonction accomplie (comparaison de 2 produits apportant 100 g de thon naturel appertisé au consommateur par exemple).

Alors que l’ACV est une mesure de l’impact environnemental, l’éco-conception est quant à elle, une démarche volontaire qui consiste à prendre en compte les critères environnementaux dès la conception des produits de manière à limiter leur empreinte sur l’environnement.

L’étude de la filière aquatique en Nord – Pas de Calais a été menée sur un échantillon représentatif d’acteurs répartis uniformément sur toute la chaine de la valeur, des producteurs aux distributeurs en passant par les transformateurs, les conditionneurs, les transporteurs… sans oublier les acteurs de la recherche et de la formation. Les résultats vont permettre l’élaboration d’un plan d’actions de façon à amener les industriels de cette filière à avoir plus une approche basée sur l’amélioration de l’impact environnemental de leur produit que sur la réduction des coûts des matières et de l’énergie.

Wanda Soltani