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Depuis le 1er mars 2015, Viedoc dispose d’un bureau à Montréal, au Canada (Québec).

Notre nouvelle chargée d’affaires locale, Justine Marchand aura en charge le développement commercial de nos outils de veille sur le continent américain.

Viedoc, qui réalise d’ores et déjà 30% de son chiffre d’affaire à l’étranger, poursuit ainsi sa logique d’internationalisation de son activité en se positionnant sur ce marché prometteur.

On constate en effet que les entreprises nord américaines sont familiarisées avec les outils dits de « business intelligence », souvent basés sur l’analyse des big data, alors que pour le monitoring, ce sont plutôt les outils gratuits qui ont le vent en poupe. Mais ce marché semble s’ouvrir à présent aux solutions professionnelles de veille en mode SaaS Européennes, et notamment Françaises. Les outils de veille « made in France » ont en effet tout pour plaire !

Pour une démonstration de notre outil de veille, n’hésitez donc pas à contacter Justine Marchand.

Non, les Flux RSS ne sont pas morts.

25 Fév 2015, Posté par D. Bocquelet dans A la une, Outils

Ils sont même là pour longtemps encore…

On le sait, les flux RSS sont encore le moyen le plus rapide et le plus efficace pour les éditeurs de distribuer leur contenu en masse, et du côté des consommateurs de réceptionner et de lire ces contenus « à distance » et de manière centralisée. Lancé en 1999, le RSS (Real Simple Syndication) a connu une diffusion d’usage considérable dans la dernière décennie. Cependant avec l’arrivée en puissance des médias sociaux et l’essor de l’email marketing, les flux RSS ont commencé à péricliter. Les Autorités du web (le W3C) ont elles-mêmes approuvé le passage à des solutions de plus récentes, plus intuitives et plus rapides comme Twitter et d’autres formes de médias sociaux « instantanés ».

Toutefois beaucoup de sites d’actualités dépendent encore fortement du ​​RSS – y compris les sites et blogs d’autorité sur les niches populaires, les sites professionnels et étatiques ou gouvernementaux, ceux d’agences, autorités diverses associations, fédérations et autres organismes. Les plus gros utilisateurs/diffuseurs se servent d’un logiciel open-source personnalisé d’analyse de leur diffusion RSS installés sur leurs propres serveurs pour surveiller étroitement les RSS de leurs concurrents afin d’obtenir une longueur d’avance et d’établir une stratégie de diffusion consciente et efficace.

Alors la meilleure manière de déterminer les chances de survie du RSS peuvent êtres de comparer Twitter avec RSS.

Twitter: C’est un total cumulé de 20-30 messages par minute, un twit toutes les deux secondes vus sur des comptes « moyens ». Mais pour en tirer le contenu il faudrait suivre activement les contenus un par un. Utiliser une logiciel pour ça semble compliqué, il faudrait en effet que ce dernier suivre et analyse les contenus remontent le cas échéant des informations sur vos propres requêtes, et vous envoie des alertes ou permettent de capitaliser ces informations à lire plus tard. Mais si une personne « spamme » sur twitter ou se lance dans une conversation via twitter ? le logiciel aura du mal à décerner la part du vrai ou du faux, et pourra envoyer le cas échéant du bruit.

Face à lui, le RSS fait figure de chevalier en armures rutilante…
La plupart des blogs disposent de leur flux RSS. Mais certains en revanche n’aiment pas trop cet usage non contrôlé de leurs informations. Ils préfèrent donc se reposer uniquement sur ​​l’emailing, les newsletters,  et le marketing sur les médias sociaux.
Un agrégateur RSS moyen va automatiquement télécharger les informations et les présenter de manière organisée et soignée. Il est alors possible de les lire hors ligne, sur tablette, smartphone, sans même avoir besoin d’une connexion Internet active.
Chaque article ne sera téléchargé qu’une seule fois. Pas de redites donc, pas de « retweet ». Et donc les articles sont naturellement « capitalisés » ce faisant. Ils se présentent donc dans un espace à vous, prêts à être lus, et n’imposent donc pas de suivre un fil twitter sans interruption ou être noyé sous les alertes.
Actualités et flux RSS vont ensemble comme pain et beurre. Ils permettent notamment de sélectionner les informations les plus pertinentes d’un site internet aux nombreuses thématiques et donc de cibler ses lectures, contrairement aux twits qui sont par nature désordonnés. Les procédés d’alimentation sont simple: Un simple lien à ajouter au lecteur. On peut aussi les lire depuis un agrégateur de blog comme wordpress, voire alimenter une page d’actualité avec des flux choisis !

Twitter reste cependant le meilleur moyen de voir les dernières nouvelles, mais aucun service ne réunira des articles spécifiques sur des sujets confidentiels ou précis à partir d’un flux Twitter particulier et ne les stockera dans le même temps pour relecture, ou tout au moins un outil unique. Et il faudra déterminer lequel des ces twits est le plus légitime par rapport à une information potentiellement recyclée artificiellement (IA)… Au final, sans que les utilisateurs s’en rendent vraiment compte, la technologie RSS reste sous la surface un peu comme un protocole TCP-IP, alimentant la communication inter-sites et les interactions de l’information. La plupart des réseaux sociaux fournissent ou consomment du RSS, la plupart des blogs en émettent, des Mash-ups utilisent souvent des flux pour combiner les données, sans parler des outils de veille. Google notamment s’en sert pour alimenter ses moteurs d’alimentation et faire remonter des recherches produits. Des logiciels d’analyse calculent leur utilisation pour déterminer la diffusion des actualités. C’est un quelque sorte devenu un protocole d’échange de données transparent, il travaille silencieusement et efficacement dans l’arrière-plan…

Alors que la revue Archimag publiait dans son magazine d’octobre dernier la liste des éditeurs de solutions de veille ayant franchi le cap des dix ans, nous avons trouvé intéressant de se prêter au même exercice mais, cette fois-ci avec les sociétés de conseil en veille.

Et comme Viedoc [dont le cœur de métier reste toujours l’analyse des informations à forte valeur ajoutée par une équipe de consultants experts même si les outils de veille remportent aujourd’hui un réel succès] a soufflé ses 10 bougies elle aussi en septembre dernier, l’opportunité était trop belle pour la laisser passer !

En effet, même si de gros progrès ont été faits dernièrement sur les outils de veille avec notamment l’arrivée de nouvelles solutions plus simples et plus accessibles, il est toujours utile de replacer l’humain et sa capacité d’analyse au cœur du processus.

Il est vrai que la crise économique est passée par là et le métier de veilleur a subi lui aussi de profondes modifications!

Au cours de ces 10 dernières années, un grand nombre de prestataires en veille a tout bonnement disparu, d’autres se sont délocalisés, d’autres encore se sont diversifiés (community management, e-réputation…) ou ont évolué vers d’autres activités comme le financement de l’innovation, et l’accompagnement de projets.

 

2004 : un marché porté par la veille !
En 2004, le marché du conseil en intelligence économique qui regroupait une centaine de cabinets était estimé à 125 millions d’euros. Le segment de la « veille » était alors le plus développé.Dans ce domaine, les principales demandes des clients concernaient de façon classique la « surveillance de leur environnement », c’est-à-dire la veille technologique, stratégique ou concurrentielle.La typologie de la clientèle des cabinets de veille

A elle seule, l’activité « veille » concentrait ainsi 54 % des effectifs des cabinets spécialisés dans l’intelligence économique. Les cabinets présents sur ce créneau étaient structurés en deux catégories : les « spécialisés » et les « généralistes ».Les domaines de compétences des cabinets de veilleLa clientèle de ces cabinets était majoritairement issue des grandes entreprises. Les entreprises privées de 500 salariés et plus représentaient en effet 57 % de la clientèle en intelligence économique, et les pouvoirs publics 20 %.

2004-2014 : l’avènement de l’é-réputation et du collaboratif !
Avec le développement de l’intelligence économique en France, les problématiques de la veille concernent désormais tout le monde : État, collectivités et entreprises de toutes tailles.

De nouvelles exigences ont fait leur apparition avec le décollage de l’e-réputation, la mobilité et le collaboratif. Chacun peut désormais disposer d’outils pour faire sa propre veille, mais la difficulté réside à présent dans l’abondance des sources d’information et des données, ainsi que dans la multiplication des moyens de surveillance du web et de traitement de l’information.

Aujourd’hui le marché de la veille (éditeurs de solutions de veille et cabinets de conseil en prestations intellectuelles) se trouve stimulé par l’e-réputation et la veille commerciale. Une des grandes tendances repose sur le collaboratif avec l’émergence des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) qui permettent de partager la veille avec l’ensemble des collaborateurs de la société pour aboutir à une intelligence collective et amélioration de la qualité des prises de décisions.Enterprise Social NetworkLe Groupe Serda avait déjà fait ce même constat dès 2010. La croissance du marché de la veille était déjà portée par les activités d’e-réputation (+32% sur l’année) et les activités de veille stratégique (+13%) tandis que les activités de veille technologique avaient souffert d’une baisse de 11,7%. Ces tendances se sont confirmées par la suite. En effet, d’après une étude de Press Index, les recherches en e-reputation sur les réseaux sociaux ont augmenté de 37% de 2011 à 2012, et de 16% sur le web éditorial.

 

Ainsi, au moment où l’enjeu de la veille en temps réel tend à faire oublier l’importance de l’analyse à forte valeur ajoutée, la veille semble se détourner de la R&D pour se rapprocher du marketing.

Il y a quinze ans, la veille technologique représentait 80% des études. Aujourd’hui, la veille technologique se fait plus discrète. Selon une étude récente sur les pratiques européenne d’intelligence économique (CiMI.com 2014), les veilleurs et analystes travaillent au profit du service marketing à 38% alors que le service R&D ne représente plus que 4%. De là, à faire le lien avec la baisse de nos entreprises au palmarès de l’innovation, il n’y a qu’un pas !

Avec le recul de la veille technologique et une offre d’outils qui revendiquent des pseudo-capacités d’analyse, n’est-on pas en train de perdre de vue la compétence métier. La question doit être posée.

Une chose est sûre, ne pas prendre le risque d’innover en temps de crise est un grand risque. Bien que la réduction d’un budget alloué à la R&D ait des effets positifs à court terme, les risques encourus pourraient être importants à moyen et à long terme pour une entreprise. En effet, le ralentissement dans le lancement de nouveaux produits pourrait déboucher sur le vieillissement des gammes de produits, et par conséquent, une perte inéluctable des parts de marché, car les clients opteront pour des marques plus novatrices.

In fine, c’est l’image de marque qui se trouve altérée, et à la fin de la crise, l’entreprise aura beaucoup de mal à rattraper son retard en termes d’innovation. Il est donc fort à parier que cette baisse de l’activité de veille technologique dans les entreprises n’est que temporaire, et probablement due au manque de visibilité des dirigeants quant à la sortie de crise.

Des perspectives de développement en France
Dans le Global Market Intelligence Survey 2013 menée par RV Conseil avec l’ensemble du réseau Global Intelligence Alliance, la France apparait comme largement en dessous de la moyenne mondiale en termes de dispositifs de Market Intelligence. Seulement 39% des entreprises en France disposeraient déjà d’un dispositif formel de MI, contre 68% au niveau mondial.

Aussi, même si les prestataires de services sont confrontés depuis quelques années à un ralentissement économique dû à la crise, il existe un potentiel de développement significatif pour ce marché…

L’intelligence économique et la veille stratégique sont sans aucun doute les instruments essentiels pour relever l’enjeu de la compétitivité et la pérennité des entreprises, un véritable défi dans le contexte de mondialisation des échanges, lui même exacerbé par la crise économique actuelle.

« Qu’il soit source d’innovation, facteur de différenciation ou encore aide à la décision, ce domaine doit aujourd’hui s’ouvrir à de nouveaux challenges pour répondre aux enjeux de demain, estime Bruno Galimand, fondateur et directeur de Viedoc. De la prise en charge des univers multi-langues à l’ajout de la dimension collaborative, son application se veut de plus en plus transversale pour répondre aux besoins et attentes de tous les services. On assiste ainsi à un véritable décloisonnement du processus de veille où le veilleur devient le facilitateur et l’animateur de la démarche. »

Pour retrouver l’intégralité du dossier de l’Express.

 En béta test depuis le début de l’année, RSS Environment est le dernier né de nos outils de veille thématiques.

Aujourd’hui totalement opérationnel et comptabilisant d’ores et déjà plus de 250 sources d’informations qualifiées dans le domaine environnemental, RSS Environment dispose des dernières fonctionnalités issues de la nouvelle version* de notre concept d’outils de veille multidomaines thématiques RSS Sourcing, à savoir :

– Un sourcing international 100% qualifiés et classé selon une segmentation précise

– Une plateforme de surveillance personnalisable

– Un moteur de recherche sans bruit pour ne plus être noyé par des informations non pertinentes

– Un système de gestion et de diffusion d’alertes paramétrables pour recevoir par mail toutes nouvelles actualités répondant précisément à vos centres d’intérêt

– Une surveillance des événements et des offres d’emploi dans le domaine

Que ce soit pour rester au fait de l’actualité réglementaire, s’informer des nouveautés dans le domaine du développement durable, suivre les tendances en matière d’environnement, être alerté sur les nouvelles concernant la problématique de pollution de l’air et de l’eau… une solution existe désormais.

Et cette solution, à la fois simple d’utilisation et performante, s’appelle RSSEnvironment !
Pour tester l’ensemble de ces fonctionnalités, nous vous offrons 1 mois d’essai gratuit.rssenvironment

Pour cela, il vous suffit de vous inscrire sur http://www.rssenvironment.com/reg-plateforme.php .

Au plaisir de vous voir prochainement sur RSS Environment…
* La nouvelle version de nos outils thématiques RSS Sourcing, disponible d’ores et déjà sur les domaines de l’automobile, de la cosmétique, du packaging et de l’environnement sera déployé dans les prochaines semaines sur les autres thèmes couverts (le maritime, l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire, les matériaux). Plus d’informations sur www.rss-sourcing.com