Conseil

Viedoc vous convie le jeudi 22 septembre dans son bureau de Montréal pour un cocktail réseautage!

Cet évènement, réunissant les professionnels de l’information, est l’occasion pour la SEC SLA de faire le lancement annuel de ses activités.

Le prix Anne Galler sera également remis. Ce prix récompense les accomplissements et l’excellence académique d’un étudiant de chacun des programmes de bibliothéconomie des Universités présentes sur le territoire soit McGill, Dalhousie et l’Université de Montréal.

Enfin, ce sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir nos activités et de nouer de nouvelles relations!

Événement gratuit mais nombre de places limité. Inscription sur http://bit.ly/2ciW1Pt

La mise en place d’une veille concurrentielle

19 Avr 2016, Posté par adminviedoc dans Conseil

Se renseigner sur ses concurrents est devenu un aspect incontournable de l’intelligence économique, et les entreprises chercheront à déterminer la stratégie et l’approche marché d’un concurrent. Les chiffres de ventes et données de production sont prises en compte ainsi que toutes les données pouvant êtres recueillies sur le web, donnant des indices complémentaires.

Au demeurant on peut classer ces informations en infos « blanches », faciles à collecter et appréhender (site web, blog, réseaux sociaux, presse, conférences…), les infos « grises » plus difficiles à obtenir (ex. tarifications, données internes, recherches de documents en utilisant des requêtes complexes, interrogations des partenaires et revendeurs…) et les infos « noires » qui s’apparentent à du hacking et à des pratiques sortant de la légalité qu’on n’évoquera pas ici.

Voici donc cinq grands types de sources et de méthodologies possibles :

-La présence sur le web du concurrent:

Le site corporate d’un concurrent peut permettre de discerner la vision de l’entreprise, donner un aperçu de sa stratégie, des indications d’innovations produit, des fiches techniques ou permet d’identifier le personnel. La masse d’information est parfois considérable, mais exploitable pour qui sait compiler, recouper et interpréter efficacement ces données.

Il est possible d’utiliser des outils d’analyse de changements sur des pages (alertes), de surveillance par mots-clés, mais on peut également élargir le spectre à la surveillance des comptes sur les réseaux sociaux, et aux newsletters, et donc aux outils capables de les surveiller.

Par ailleurs l’étude des campagnes Google Adwords qu’utilisent la plupart des entreprises, peut donner des indices intéressants. L’étude des argumentaires, mots-clés utilisés, périodes, donne des indices de stratégie, tandis que le comparatif des coûts de ces campagnes (simulation possible dans Google Adsense) face aux coûts des produits/services donnent des indices indirects sur le modèle économique adopté, notamment face aux marges réalisées, et in fine une indication des économies faites en interne.

-L’analyse de presse :        

Ces données sont accessibles au public (données financières, titres et actions, changements de personnel clé, déclarations de la direction, etc.). Récoltées sur une base régulière, elles peuvent êtres combinées par exemple avec le suivi détaillé des annonces publicitaires publiées, qui éclairent aussi sur la stratégie marketing des concurrents. Enfin l’examen des offres d’emplois donnent des indications indirectes de stratégie, d’importance accordée à un service ou à une nouvelle offre.

-L’étude tarifaire :

Il s’agit d’abord de méthodologies statistiques comme l’analyse conjointe, ou SIMALTO, utilisées pour calculer en base les prix du marché pour différents types d’offres. C’est un travail minutieux impliquant la compilation de données de sites comparatifs, grilles de prix, pour déterminer avec précision les prix des produits et services des concurrents sur une base comparable à ses propres tarifications. Les recherches tarifaires sont complexes,  du fait de modèles englobant les avantages des services et les avantages de la marque, incorporels. Les tarifs peuvent être en effet inclus dans une offre forfaitaire, dans le cadre d’un prix global, ou  en tant qu’option indépendante selon les cas.

Les listes de tarifs compilés lors de l’analyse permettent de comparer des «options» directement face à la concurrence ainsi que les avantages « standard ». Enfin il peut être utile de comparer la capacité des entreprises respectives à acquérir de la valeur. Si un produit ou service est plus cher qu’un concurrent, cela ne pose de problème que si son chiffre d’affaires, sa part de marché ou de profit est en baisse. Le prix doit donc refléter la valeur par rapport au marché avec l’ensemble des avantages offerts. Chaque aspect d’un produit, avec ses services associés, et les actifs incorporels (marque), doivent en effet être quantifiés.

-Obtenir des informations en interne chez un concurrent

Une pratique qui s’observe aussi souvent, consiste à passer par des sources au sein d’une direction marketing, ou simplement des chefs de service. Pour éviter de révéler le commanditaire de la recherche, le consultant peut passer par une incitation financière pour obtenir des «échanges d’informations». Un résumé des conclusions générales d’études de marché par exemple, en contrepartie d’un face-à-face ou d’une entrevue téléphonique. L’approche indirecte «autour du café», chez un concurrent est aussi parfois un moyen de renseignement efficace.

Il est possible aussi d’acquérir des informations via la pratique du « client mystère » en envoyant par exemple un stagiaire se faire passer pour un client, ou passer par un cabinet de conseil externe pour par exemple tester des produits et services. Une autre technique prisée est « l’embauche fictive » permettant de faire passer en entretien des employés d’un concurrent. Les anciens employés et stagiaires peuvent aussi fournir des informations internes intéressantes, facile à trouver et contacter sur Linkedin ou Viadeo. Toutefois ces derniers sont souvent astreints à des conditions de confidentialité.

-Obtenir des informations sur un concurrent en externe (en dehors du web)

Les clients et acheteurs (exigeants par nature) peuvent fournir assez naturellement des informations sur les prix, services, détails contractuels ou informations techniques, ainsi parfois que des «rumeurs» au sein de l’industrie, comme un prochain rachat ou une société en difficulté financière. Les fournisseurs peuvent permettre de cartographier la chaîne d’approvisionnement et incidemment de détecter les sources de renseignements les mieux placées, souvent au centre de la chaîne.

Les distributeurs, agents et importateurs, sont aussi utiles car ils connaissent en général particulièrement bien le marché, étant en contact fréquent avec producteurs et distributeurs. Enfin les experts indépendants spécialisés pour un marché, toujours prêts à partager leurs informations, ainsi que des associations, fédérations d’industries et journalistes.

On peut aussi citer les mailings, prospectus, et salons qui peuvent donner des informations en dehors du web.

Parmi les méthodes indirectes classiques, citons l’achat d’un produit du concurrent (à travers un intermédiaire), pour avoir un aperçu concret du processus de fidélisation et de la stratégie commerciale mise en œuvre ainsi que du produit/service lui même.

En conclusion un veilleur interne ou un consultant indépendant ayant pour charge d’effectuer une veille sur un concurrent aura de nombreux moyens à sa disposition, qui devront être compatibles avec les conditions d’objectifs, de délais, et de budget que se fixent l’entreprise, laissant une bonne marge de décision en fonction de la taille du marché et des moyens en interne.

Viedoc  se positionne aujourd’hui comme l’un des acteurs incontournables de la veille et de l’intelligence économique en France.

Véritable marque au cœur de l’information, Viedoc couvre l’ensemble des métiers de l’information à forte valeur ajoutée (de la surveillance à la diffusion en passant par l’analyse et sa capitalisation).

Avec 3 activités complémentaires, le conseil, les outils de veille et plus récemment la communication digitale, Viedoc accompagne les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, la plupart leader dans leur domaine.

Description du poste

Après une formation à  nos méthodologies et à nos outils :

– Vous intègrerez notre équipe d’ingénieurs consultants dans la réalisation de missions multisectorielles, depuis la recherche d’informations jusqu’à la présentation des résultats aux clients, en passant par l’analyse et l’élaboration de recommandations stratégiques et à ce titre, vous serez garant de la satisfaction et de la fidélisation client.

– Vous travaillerez à l’interface des technologies et des marchés et servirez ainsi des objectifs stratégiques de développement commercial, d’analyse concurrentielle, d’innovation technologique, de diversification et de différenciation des entreprises.

– Vous contribuerez de manière proactive au développement de la société à travers la formalisation et la visibilité de nos offres et la participation au développement commercial et à la croissance de notre chiffre d’affaire.

Société en pleine expansion, nous souhaitons aujourd’hui renforcer notre équipe de consultants dans les domaines de la veille (brevets, technologique, concurrentielle) et de l’intelligence économique.

Profil recherché

Ingénieur(e) ou équivalent universitaire avec idéalement une expérience commerciale, vous avez un fort intérêt pour les problématiques d’innovation et de stratégie, un goût prononcé pour la réalisation d’études et une sensibilité aux métiers du conseil.

Motivé(e), structuré(e), organisé(e), vous possédez une réelle capacité à investiguer sur des problématiques diverses. Une formation et/ou expérience(s) en veille et/ou en Propriété Industrielle seraient un plus.

Nous attendons des personnes rigoureuses, autonomes et créatives, disposant de bonnes qualités rédactionnelles et relationnelles, dotées d’une ouverture d’esprit large.

Français et anglais courant indispensables.

La maitrise d’une ou plusieurs autres langues étrangères pourrait être un plus (allemand, espagnol, italien, chinois, russe).

  • Niveau d’étude : Bac +5 minimum
  • Contrat : CDD ou CDI
  • Début : Poste à pourvoir immédiatement
  • Rémunération : Selon profil
  • Localisation : Guyancourt (78)

Si le poste vous intéresse, merci d’envoyer votre candidature (réf. CVIE2015) comprenant une lettre de motivation et un CV à info@viedoc.biz

Pour tout savoir sur la veille maritime

20 Fév 2015, Posté par adminviedoc dans Conseil

Un secteur que l’on peut qualifier de « difficile », pour plusieurs raisons.
En cause, la nature transverse de certaines activités :

  • transport maritime > transport
  • industrie pétrolière > énergie
  • croisière > Voyage/tourisme…

En exemple, la « cohérence » d’un domaine comme le packaging. Le domaine maritime est en effet une juxtaposition d’industries avec un même milieu naturel, la mer. Les sources d’informations de ce fait sont très dispersée lorsque l’on rentre dans le vif du sujet.

La veille maritime: Une sémantique historiquement confuse:

« veille maritime » induit en erreur car le terme est apparenté à l’ancien « quart » qui s’opère aujourd’hui sous la forme d’appareillages électroniques (radar, GPS, sonar, etc.). Sur le plan du référencement, une simple recherche google permet de voir rapidement les limites de cette requête. Les références sont pauvres, pour ne pas dire indigentes concernant l’intelligence économique (en français) et plus encore la « veille » dans le domaine maritime. En revanche, il existe (en anglais) du contenu sur « maritime business intelligence », même s’il ne s’agit pas du même domaine.

Sur « maritime competitive intelligence », ce sont plutôt les transports en général qui sont considérés. Il faut donc croire que la requête n’est jamais tapée. « maritime intelligence », en revanche possède un sens tout différent, puisqu’il s’agit essentiellement du tracking en temps réel et de l’évaluation des risques dans le domaine du transport maritime (un domaine particulièrement en verve depuis l’explosion de la piraterie sur les routes commerciales le long de l’Afrique subsaharienne). Ce qui renvoie aux sociétés de sécurité et aux consultants en évaluation des risques maritimes.

Les veilles maritimes: Des facteurs d’innovations prometteurs:
Paradoxalement, qu’ils s’agisse de nouveaux matériaux, nouvelles formes optimisées, énergies propres, ressources halieutiques, exploitation des minéraux de grand fond, industrie pétrolière, nouveaux types de propulsion, les innovations abondent. Le domaine maritime n’est en aucun cas figé et coupé de l’innovation.

Toutefois pour une industrie mature, ses ressorts d’innovation sont fortement contraints par des tensions économiques déjà anciennes (le tarif de transport de marchandises, le coût du brut, etc.). On peut en dire autant pour les géants de la croisière qui épient leurs formules au centime près… On est donc d’avantage passé dans le domaine de l’hyper optimisation plus que sur des nouveautés révolutionnaires et fracassantes.

Un bon exemple : Le transport à la voile, dont le retour (modernisé) était déjà prophétisé dans les années soixante-dix suite aux crash pétroliers, n’a jamais pu s’imposer, notamment du simple fait de la taille et de l’encombrement des voiles sur un porte-conteneurs !

A ce titre j’ai tenté d’effectuer la lumière sur les méthodes de la veille maritime, conduisant au final à une étude des enjeux et des méthodologies à découvrir:

Consultez ce document aussi sur :

Les brevets sont une vraie source d’information au service de l’innovation technologique et de la veille concurrentielle.

Cette année, en tant que partenaire du salon PCD & ADF et sur invitation de ORIEX, société organisatrice de cet évènement incontournable du packaging, Viedoc interviendra mercredi 4 février lors d’une session consacrée aux aérosols et systèmes de propulsion.

 » Patents may seem hard to come around at first glance, but with (a lot of) patience, with a good methodology and some training most people can find their way through them. »

ADF2015-tags

Retrouvez le programme des conférences sur :

www.aerosol-forum.com/fr/conferences-programme.php

Pensez aussi à venir nous rendre visite pour découvrir toutes les nouvelles fonctionnalités de notre solution de veille sur mesure RSS Sourcing.

 

 

La phytoextraction est un procédé qui consiste à utiliser la culture des plantes de façon à extraire du sol certains éléments ou composés soit dans le cadre d’une action de dépollution des sols, soit dans le cadre de la phytomine de certains éléments à forte valeur ajoutée sur des sols faiblement chargés. Si dans le cadre de la phytomine, l’objectif premier est la récupération des éléments, il n’en va pas de même pour la dépollution des sols.

Dans le cas de la dépollution des sols, l’utilisation de la phytoextraction est particulièrement intéressante et prometteuse car cette méthode douce permet à la fois de « nettoyer » les sols mais aussi de produire une « nouvelle » matière première. Les éléments métalliques extraits du sol sont en effet régénérés sous la forme de sels qui sont ensuite utilisés pour différentes applications industrielles.

phytoextraction

La phytoextraction présente de nombreux avantages notamment en termes de respect de l’environnement mais aussi en termes de coûts par rapport aux techniques habituellement utilisées pour dépolluer des sols contaminés par les métaux.

Plusieurs articles sont d’ailleurs parus récemment sur le sujet dans des revues grands publics dont un article intitulé « Good to grow » dans la célèbre revue scientifique britannique « New Scientist » de mars 2014, et un autre dans la revue française « Science et Vie Junior » de décembre 2013

Des experts français reconnus

En France, l’équipe de Marie-Odile Simonnot, Professeure à l’Université de Lorraine, qui travaille depuis de nombreuses années sur le sujet, a développé une réelle expertise en la matière au niveau international.

Leur brevet WO2012103651, publié en 2012, concerne plus spécifiquement la phytoextraction du nickel à partir de sols pollués ou naturellement riches avec régénération d’un sel de nickel après récolte, séchage et traitement hydrométallurgique.

Econick : Une offre innovante au service de l’environnement

C’est suite aux travaux de recherches et à la publication de ce brevet mondial que le projet Econick a vu le jour. Econick vise à proposer aux industriels et aux professionnels de l’environnement une réelle expertise en matière de phytoextraction et phytomine en France mais également au delà de nos frontières.

C’est dans le cadre du projet Econick que la société Viedoc est intervenue récemment. La porteuse du projet ainsi que les responsables de l’Incubateur Lorrain ont en effet choisi de confier à la société Viedoc l’étude de marché préliminaire de ce projet innovant et passionnant.

La veille en japonais pour les nuls

14 Jan 2014, Posté par T. Perran dans Conseil

Le japonais écrit : un dragon à trois têtes !

(Affiche du film Godzilla contre Ghidorah, sorti en 1964)

La langue japonaise est l’une des plus difficiles à maîtriser sur le plan de l’expression écrite. Il existe en effet trois modes d’écriture pour le japonais:

  • Les idéogrammes ou caractères chinois (kanji en japonais), importés de la langue chinoise il y a plus de 1000 ans
  • Le syllabaire Hiragana, inventé par les courtisanes japonaises pour simplifier leur correspondance
  • Le syllabaire Katakana, inventé (peu de temps après les hiragana) par les moines japonais pour retenir la prononciation des caractères chinois

Dans le japonais écrit de nos jours, ces trois modes d’écriture se côtoient. La langue japonaise étant pauvre en nombre de sons différents, il y a beaucoup d’homophones et les idéogrammes servent à différencier un mot d’un autre. Ainsi, les mots anciens s’écrivent en kanji. Pour cela, il y a 2136 kanji officiels ou d’utilisation commune, qui ne suffisent pas pour décrire des lieux ou des champs de spécialité comme la médecine, l’astronomie, etc… Les japonais utilisent alors les kanji non-officiels, au nombre de 9000 environ actuellement, d’où un total de plus de 11 000 kanji, que l’on peut trouver sur les sites internet japonais !

Les syllabaires Hiragana et Katakana

Le syllabaire hiragana sert principalement à la syntaxe grammaticale et permet de savoir comment se lisent les kanji, car ces derniers peuvent se lire de plusieurs façons suivant leur utilisation seule ou avec d’autres kanji. Enfin, le syllabaire katakana est traditionnellement dédié à la traduction phonétique des mots modernes importés d’autres langues comme l’anglais, que l’on ne peut transcrire avec les idéogrammes anciens.

Quelques exemples parmi les 2136 kanji officiels (joyo kanji) ou kanji d’utilisation commune.

Ainsi, le japonisant peut passer sa vie en à étudier le japonais écrit sans jamais vraiment le maîtriser, un  peu comme de l’art. L’écriture du japonais est d’ailleurs un art à part entière, la calligraphie, pour lequel nombre de japonais se passionnent et s’exercent régulièrement, comme l’a illustré le film The Pillow Book de Peter Greenway.

Affiche du film "The Pillow Book" par Peter Greenway, sorti en 1996

Fort heureusement, il n’est pas nécessaire de savoir écrire le japonais pour pouvoir lire le japonais, et plus important, grâce aux outils sur internet, il devient possible de « lire » le japonais sur le web sans jamais l’avoir étudié. Pour le veilleur non-japonisant, cela signifie qu’il peut désormais s’adonner à la recherche d’information en japonais, moyennant quelques gymnastiques intellectuelles.

 

L’intérêt de la recherche d’information en japonais

Le Japon est le pays qui consacre le plus d’effort (% de PIB) à la R&D sur son territoire

Le Japon est la troisième puissance économique au monde, mais a vécu près de trois siècles reclus sur lui-même en fermant ses frontières aux étrangers et en se développant par ses propres moyens uniquement. Rien de tout cela n’est valide aujourd’hui, mais de cette époque reste tout de même l’idée sous-jacente que les japonais sont mieux entre eux et qu’ils n’ont pas de besoin de l’étranger pour innover et aller de l’avant, d’où une langue complexe utilisée exclusivement dans l’archipel japonais qu’il est très difficile de maîtriser.  Ainsi, les japonais consacrent des moyens considérables pour innover et privilégie la communication entre eux par le biais de leur langue qui sert en quelque sorte de barrière contre l’étranger. Dit autrement, les informations techniques sur les innovations au Japon sont abondantes en japonais et sont faméliques en anglais, et cela même quand les sites internet sont bilingues. Si l’on s’intéresse par exemple à des sociétés japonaises, à des laboratoires japonais ou même à des technologies avec de forts acteurs japonais, la recherche d’information en japonais devient obligatoire.

Acquérir le vocabulaire de son domaine

La notion de vocabulaire est très importante en japonais. C’est la première tâche fastidieuse à accomplir pour le non-japonisant, le japonisant et même le japonais. En effet, décrire des innovations récentes à l’aide d’idéogrammes qui ont plus de 1000 ans d’existence n’a rien d’évident et surtout rien d’intuitif. Par exemple, on dit que les scientifiques japonais, lorsqu’ils rédigent une thèse, passent l’essentiel de leur première année à acquérir le vocabulaire très spécifique de leur domaine d’expertise. Sans ce travail, ils sont incapables de comprendre complètement la littérature scientifique de leur domaine. Pour faire de la veille en japonais, la logique est la même et il faut acquérir les mots clés liés aux motifs des recherches d’informations.

Avec de la méthode, celui qui ne connait rien en japonais peut toujours tirer son épingle du jeu dans l’océan d’information japonais. Cela dit, même si les outils et traducteurs automatiques ont fait beaucoup de progrès ces dernières années, il faut reconnaître le passage du japonais vers le français et inversement se passe plutôt mal, et il faudra toujours privilégier les traductions du japonais vers l’anglais, pour ensuite revenir vers le français par ses propres moyens.

Firefox, toujours l’ami des veilleurs

Comme c’est souvent le cas, le logiciel de navigation sur internet Firefox facilite beaucoup les choses, et tout particulièrement la recherche d’information dans une langue que l’on ne maîtrise pas. Avec Firefox, l’utilisateur a accès à toute une série de plugins et de moteurs de recherche intégrés à la barre d’outil qui feront gagner beaucoup de temps. Voici une méthode en quatre étapes pour tirer son épingle du jeu face à des sites japonais.

  • Etape 1: Télécharger les plugins de traduction de l’anglais vers le japonais

Mycroft Project centralise bon nombre de moteurs de recherche et plugins pour Firefox. Pour acquérir les mots clés en japonais en partant d’un mot en anglais, je vous recommande les plugins Denshi Jisho Word – English et WWWJDIC CA – Dictionary Lookup. Il suffit de cliquer sur les noms des plugins, une fois arrivé sur la page de Mycroft Project, pour les ajouter. Avec ses deux plugins, vous aurez accès à d’excellentes traductions, même pour des mots techniques.

  • Etape 2: Télécharger des moteurs de recherche japonais

Cette fois-ci, je vous recommande les moteurs Google Japan et Yahoo Japan (cliquer sur le premier nom sous Major Engines), qui sont de loin les moteurs les plus utilisés au Japon.

  • Etape 3: Faire des recherches en japonais

Avec les nouveaux plugins téléchargés, il suffit de cliquer sur la flèche (en haut à gauche) dans l’espace dédié aux recherche dans la barre d’outils de Firefox (voir impression d’écran ci-dessous) pour faire apparaitre la liste des plugins et des moteurs de recherche. Pour trouver des mots clés en japonais, il suffit de choisir dans cette liste Denshi Jisho – Words ou WWWJDIC CA – Dictionary pour trouver des mots japonais pertinents. Ci-dessous, j’ai fait un essai sur le mot technique Soudure, donc « Welding » en anglais, pour obtenir une série de mots en japonais.

Liste des plugins et moteurs de recherche (en haut à droite) téléchargés dans la barre d’outils

Ensuite, il suffit de choisir les mots qui sont les plus en adéquation avec sa recherche pour les copier et les coller dans l’espace dédié aux recherches dans la barre d’outils de firefox. Une fois le mot japonais collé, il suffit de choisir un moteur de recherche japonais dans la liste, soit Google Japan ou Yahoo! Japan, pour lancer la recherche. Il est plus pratique de faire ces recherches dans un autre onglet.

  • Etape 4: Traduction des pages japonais en anglais

Une fois les requêtes avec les moteurs de recherche japonais lancés, on obtient une liste de site en japonais. Cette fois-ci, il faut cliquer un lien pour aboutir une page où il y a du texte en japonais. Une fois arrivé sur cette page, on copie l’adresse de la page internet pour ensuite la coller dans un site de traduction en ligne gratuit. Il en existe beaucoup et la qualité se laisse à désirer. Mais le plus important reste que ces sites sont quand même en mesure de donner un niveau de traduction, qui permet de savoir de quoi on parle sur cette page. C’est généralement suffisant pour identifier des acteurs sur un marché donné ou une technologie donnée.

Exemple de site japonais, qui servira de référence pour les essais de traduction

Pour avoir plus de succès, il est conseillé d’utiliser plusieurs traducteurs automatique d’URL. Les traducteurs d’URL du japonais vers l’anglais, disons les moins mauvais, sont Google Translate, Bing Translator et Weblio. Il faut surtout veiller à choisir l’anglais comme langue de destination, et surtout pas le français, sous peine de catastrophe…

Traduction du site japonais de référence par Google Translate

Il est certain que la traduction automatique va connaître des progrès fulgurant dans les années à venir, notamment par l’apport des technologies liées au Big Data qui vont finir à apporter de la qualité aux approches statistiques des traductions. Cela dit, comme on peut le voir sur les essais de traduction avec Google Translate (ci-dessus) et Bing Translator (ci-dessous), les traductions sont perfectibles et diffèrent d’un outil à un autre, mais elles sont d’un niveau suffisant pour savoir de quoi il est question sur le site internet japonais  et ainsi déterminer si la recherche a été pertinente.

Traduction du site japonais de référence par Bing Translator

Avec cette méthode, il est possible d’identifier des acteurs japonais et de dresser des cartographies à partir de sources japonais sans connaitre le moindre mot en japonais.

Pour aller plus loin, il est tout de même nécessaire de maîtriser la langue japonaise et pour le coup une nouvelle série d’outils et de plugins est disponibles pour les japonisants. A ce stade, il s’agit de procéder à l’analyse des informations, de recouper les informations et d’aller chercher les informations grises, que les japonais eux-mêmes cherchent à cacher à leurs compatriotes.

Pour cela, la société Viedoc reste naturellement à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche ardue.

Aussi, n’hésitez pas à nous contacter.

Suite à un examen qualitatif,  Viedoc a intégré le catalogue d’experts pour dans le cadre de l’Action collective AIR 2013 – 2014 et de ses déclinaisons départementales (Sensinno, Trempolinno, Innovia Touraine, Innov’action Loiret et Berrinnov) ainsi que du dispositif CAP Conseil AIL du Conseil régional du Centre.

Cette action régionale, co-pilotée par L’ARITT Centre, la CCI Centre et les 6 CCI Territoriales des départements de la région Centre, vise à accompagner des projets d’innovations portées par des PME sur le territoire régional.

Pour plus de détails sur le dispositif AIR :

http://www.reseaucentreinnovation.fr/dispositif_air.pdf

 

Nombre de newsletters sont disponibles sur le web, mais sont-elles bien utiles et surtout avez-vous le temps de les lire ?

Le but premier de la newsletter c’est de faire gagner du temps puisqu’il s’agit d’une sélection d’articles à partir d’un certain nombre de sources d’information. Plus le nombre de sources est important, plus la newsletter est variée, appréciée et surtout utile.

La newsletter peut être orientée selon les services concernés et contenir plutôt des informations sur la concurrence et le marché avec les lancements de produits et des données d’ordre général, ou plutôt des informations techniques avec des développements de produits, des articles scientifiques et des brevets sur un domaine précis.

Dans tous les cas, une bonne newsletter doit susciter l’intérêt et la curiosité du lecteur qui doit y trouver matière à réflexion en un minimum de temps.

Chez Viedoc, société qui met la veille au service de l’innovation, nous avons pris le parti de mêler informations techniques et informations marché car nous sommes convaincus que l’innovation passe par ces deux composantes qui sont indissociables, et ce quelle que soit l’activité de l’entreprise.

C’est ainsi que notre newsletter hebdomadaire sur le packaging, indépendante de toute organisation, met en avant une sélection de  8 à 10 informations, ce qui est suffisant et nécessaire pour se tenir informé et permettre une lecture rapide.

Elle inclut généralement un brevet, un article à caractère scientifique, des informations sur la vie des sociétés, des lancements de produits, des concepts packaging marquants, des articles sur la règlementation, des réflexions sur les tendances …

Pour la recevoir gratuitement pendant un mois, c’est simple : il suffit de vous inscrire sur www.rsspackaging.com/newsletter.php?

Dans le cas où vous souhaiteriez une newsletter sur-mesure ou sur un autre domaine d’activité, nous vous invitons à contacter Viedoc au +33 (0)1 30 43 45 27 pour étudier ensemble votre besoin.

Contrairement à l’étude de marché orientée recherche d’applications, l’enjeu premier de ce type d’étude est ici d’identifier et de qualifier les  différentes cibles de prospections pouvant recevoir l’innovation.

En général, ce type d’étude nécessite un état d’avancement relativement poussé de l’innovation puisque très rapidement va se poser la question d’une démonstration, de la mise à disposition d’un prototype ou de la présentation de résultats d’essais.

Aujourd’hui, même si le créateur d’entreprise dispose de tout un arsenal de subventions et autres aides financières à la création, il peut se sentir quelque peu isolé pour ce qui est du développement commercial.

Or, le fait de décrocher des premiers contrats n’est pas une mince affaire et il en va de la survie de l’entreprise. Il ne suffit pas en effet d’avoir un bon produit, aussi innovant soit-il, pour faire vivre une entreprise. Encore faut-il avoir des clients…

Dans le rapport d’évaluation du dispositif JEI (Jeune Entreprise Innovante) paru en septembre 2012, on peut lire que seule une minorité de JEI (45 %) tire des bénéfices (EBE) de leur activité et une entreprise déficitaire est une entreprise qui se meurt. Combien de porteurs de projets ont du abandonner leur ambition de devenir chef d’entreprise faute de clients dès lors que les subventions ne sont plus accordées ou qu’une levée de fond échoue ?

En amont, cela nécessite d’avoir une vision claire sur son projet et ses possibilités.

Pour cela, les études de marché Viedoc orientées recherche de clients ont pour objectif d’apporter un soutien au créateur d’entreprise et des éléments concrets afin de :

  • Connaître précisément le positionnement stratégique et technologique de ses concurrents et également leurs clients
  • Cerner précisément les avantages concurrentiels de l’innovation mais aussi ses contraintes intrinsèques (facteurs différenciants et limites)
  • Connaître les produits des clients cibles, leurs caractéristiques et également les contraintes associées au produit et au secteur
  • Établir un support de communication avec si possible des éléments factuels

Ensuite, les cibles de prospections peuvent être segmentées de différentes manières :

  • Par taille d’entreprise (PME versus grands comptes)
  • Par typologie de marché (marchés matures à forte concurrence versus marchés de niches encore peu explorés)

Et la stratégie d’approche pourra être différenciée selon ces segments.

Enfin, parce que l’étude de terrain constitue ici véritablement une première action de communication, nous conseillons que le ou les porteurs du projet montrent leur implication en accompagnant le consultant lors des interviews. Cela permet en effet de parfaire la communication, d’aiguiser les argumentaires de vente et dans le meilleur des cas d’enclencher un début de négociation.

Ainsi, outre les conseils avisés sur les aspects marché et la stratégie de positionnement à appliquer, les consultants Viedoc apportent aux créateurs d’entreprises et autres porteurs de projets innovants leurs carnets d’adresse comptabilisant plusieurs centaines de contacts qualifiés sur de nombreux secteurs ainsi que leur connaissance des marchés cibles pour faire de ces études un premier pas vers une réussite… commerciale !


Témoignage Client : A.L.I.E.N. (http://alien-sas.com)

La société AL.I.E.N. (Algèbre pour Identification et Estimation Numérique) a fait appel à VIEDOC avec un double objectif.

Le premier visait une étude du marché avec, en particulier, la détermination des secteurs prometteurs pour le produit « Model-Free Control ».

Le second était directement lié à la recherche de clients potentiels et un accompagnement dans nos démarches commerciales. Ceci a mené à des rencontres de clients dont certain

es se poursuivent aujourd’hui en négociations de contrats.

Pour conclure, nous avons été ravis par cette prestation : précise, efficace et d’un grand professionnalisme.

C. Join, CEO Alien