Pour tout savoir sur la veille maritime
20 Fév 2015, Posté par Conseil dansUn secteur que l’on peut qualifier de « difficile », pour plusieurs raisons.
En cause, la nature transverse de certaines activités :
- transport maritime > transport
- industrie pétrolière > énergie
- croisière > Voyage/tourisme…
En exemple, la « cohérence » d’un domaine comme le packaging. Le domaine maritime est en effet une juxtaposition d’industries avec un même milieu naturel, la mer. Les sources d’informations de ce fait sont très dispersée lorsque l’on rentre dans le vif du sujet.
La veille maritime: Une sémantique historiquement confuse:
« veille maritime » induit en erreur car le terme est apparenté à l’ancien « quart » qui s’opère aujourd’hui sous la forme d’appareillages électroniques (radar, GPS, sonar, etc.). Sur le plan du référencement, une simple recherche google permet de voir rapidement les limites de cette requête. Les références sont pauvres, pour ne pas dire indigentes concernant l’intelligence économique (en français) et plus encore la « veille » dans le domaine maritime. En revanche, il existe (en anglais) du contenu sur « maritime business intelligence », même s’il ne s’agit pas du même domaine.
Sur « maritime competitive intelligence », ce sont plutôt les transports en général qui sont considérés. Il faut donc croire que la requête n’est jamais tapée. « maritime intelligence », en revanche possède un sens tout différent, puisqu’il s’agit essentiellement du tracking en temps réel et de l’évaluation des risques dans le domaine du transport maritime (un domaine particulièrement en verve depuis l’explosion de la piraterie sur les routes commerciales le long de l’Afrique subsaharienne). Ce qui renvoie aux sociétés de sécurité et aux consultants en évaluation des risques maritimes.
Les veilles maritimes: Des facteurs d’innovations prometteurs:
Paradoxalement, qu’ils s’agisse de nouveaux matériaux, nouvelles formes optimisées, énergies propres, ressources halieutiques, exploitation des minéraux de grand fond, industrie pétrolière, nouveaux types de propulsion, les innovations abondent. Le domaine maritime n’est en aucun cas figé et coupé de l’innovation.
Toutefois pour une industrie mature, ses ressorts d’innovation sont fortement contraints par des tensions économiques déjà anciennes (le tarif de transport de marchandises, le coût du brut, etc.). On peut en dire autant pour les géants de la croisière qui épient leurs formules au centime près… On est donc d’avantage passé dans le domaine de l’hyper optimisation plus que sur des nouveautés révolutionnaires et fracassantes.
Un bon exemple : Le transport à la voile, dont le retour (modernisé) était déjà prophétisé dans les années soixante-dix suite aux crash pétroliers, n’a jamais pu s’imposer, notamment du simple fait de la taille et de l’encombrement des voiles sur un porte-conteneurs !
A ce titre j’ai tenté d’effectuer la lumière sur les méthodes de la veille maritime, conduisant au final à une étude des enjeux et des méthodologies à découvrir:
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