Outil de Veille Agroalimentaire
05 Mar 2013, Posté par Outils dansA quoi sert la veille agroalimentaire ?
Que représente la veille pour une entreprise de l’agro-alimentaire ?
On peut appliquer à ce domaine les même bénéfices que ceux de la veille en général :
Au quotidien :
- Se tenir informé des dernières réglementations en vigueur pouvant impacter vos activités ?
- S’informer des nouveaux/derniers procédés & techniques en rapport avec vos propres méthodes de production ?
- Enrichir la connaissance que vous avez de vos concurrents ?
- Suivre vos fournisseurs et en détecter de nouveaux ?
- S’assurer de votre bonne image (E-réputation) sur le marché et face aux consommateurs/clients ?
Au niveau stratégique / long terme :
- Veille technologique : A-t’on du « nez » pour les technologies en cours de brevetage touchant son activité ?
- Veille Réglementaire : Connaît-t’on les projets en cours ou futures entrées en vigueur de textes susceptible d’impacter son activité ?
- Veille produit : La gamme de vos concurrents est-elle en train d’évoluer ?
- Veille sectorielle : Avez-vous pris en compte la possibilité de vous diversifier ?
- …
Reste ensuite les problématiques de capitalisation et de diffusion en interne de ces informations. Dans tous les cas de figure, une personne peut se voir entraînée à faire de la veille à l’intérieur de l’entreprise, et un outil de veille peut l’y aider, à tous les niveaux traitement de l’information, de la collecte à l’assimilation dans les processus de décisions interne de l’entreprise.
Un outil de veille pour surveiller le secteur agro-alimentaire
La surveillance passe d’abord par une collecte qui peut nécessiter, pour des raisons pratiques, de trouver et de conserver les flux RSS des sites les plus qualifiés pour chaque sous-secteur de son activité (ex. produits de la mer, viandes, thé et chocolat ou café, alimentation animale, etc…). Une fois ces flux capitalisés, il faut encore pour surveiller les sites qui n’ont pas forcément l’envie de se donner les moyens (ou la volonté) de communiquer, et donc n’ont que très peu d’actualités et pas de flux RSS.
Un parseur capable de surveiller au quotidien les contenus de ces sites, à défaut d’export de leurs informations, est donc nécessaire, avec le moteur de recherche associé. Ce moteur, nécessairement multicritères, devra être capable de trier par langue, par mots-clés et requête, en prenant en compte éventuellement des opérateurs booléens pour plus de précision.
Ensuite, la surveillance visuelle soit pouvoir être efficace et modulaire : On doit pouvoir lire l’information en diagonale; ce qui implique de pouvoir pratiquement au jour le jour, modifier la présentation d’un « tableau de bord complet » et réactualisé, le classer, avec par exemple un code couleur spécifique et pouvoir combiner les sources de son choix.
Egalement, on doit pouvoir le cas échéant transmettre ces informations à des contacts de l’entreprise, par exemple par mail.
Enfin, il peut être utile de pouvoir continuer à surveiller ces informations, en cas de « turnover particulièrement vif » et/ou de déplacement grâce à la faculté des mobiles récents de se connecter à internet si le forfait l’autorise ou bien d’un cyber-café, de son portable avec un clé 3G/4G, ou encore de chez soi… Un système d’alertes mail que l’on règlera au millimètre pour suivre les informations que l’on choisit (à travers des requêtes précises et une périodicité), pourra se transformer éventuellement en une newsletter personnalisée à utiliser pour diffuser des informations à ses collègues ou à un service.
Les outils de veille qui existent ont à peu près ce type de fonctionnement, mais rien n’est aussi utile et rapide à mettre en oeuvre qu’un outil dont le sourcing est déjà présent, surtout lorsqu’il est issu d’un travail de veilleurs professionnels qui vont faire le choix de la pertinence et de la qualité et non de la quantité, évitant le bruit que l’on retrouve sur les outils gratuits comme google.
L’idéal est dans tous les cas un outil de veille dédié de l’industrie agroalimentaire.