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Un milliard de sites web. Et moi, et moi, et moi…

30 Jan 2015, Posté par D. Bocquelet dans Digital

Un chiffre qui donne le vertige, mais qui doit être nuancé…

Un milliard. C’était attendu avec la croissance exponentielle du web, encore spectaculaire en 2013 avec une croissance globale de 33%. Un milliard, c’était le chiffre tombé le 17 septembre 2014 de l’institut statistique Internet Live stats d’après ses propres relevés et confirmés par le très officiel ICANN, instance internationale en charge des noms de domaine, alors même qu’en mars, on fêtait les 25 ans du réseau des réseaux. Mais pour ce milliard, il s’agit bien de sites web, non de noms de domaines qui pour beaucoup ne sont que des redirections ou ne sont pas exploités.

Un monde virtuel mais avec un impact concret sur le monde réel.

Un milliard de sites web pour plus de 7 milliards d’habitants sur cette bonne vieille terre. Un site pour 7 habitants mais « seulement » 3 milliards d’internautes. Le monde paraît donc très connecté, mais il faut faire la part du bon grain et de l’ivraie car les données brutes ne donnent pas la vraie nature de ces contenus dont une frange considérable appartient encore au domaine du …spam. On rappellera l’impact de ces données de « pauvre utilité » pour les internautes, qui sont néanmoins hébergés sur des datacenters et contribuent aussi fortement à la dégradation de l’équilibre climatique; En effet toujours d’après Internetlivestats.com la seule consommation électrique quotidienne liée a internet a produit 2,17 millions de tonnes de rejet de CO2.

En effet certains acteurs du web produisent des centaines, voir des milliers de sites web qui n’ont qu’un contenu hautement artificiel, simplement pour soutenir une offensive de référencement backhat ou assimilé. Si la part des sites faits de manière automatisée tend à diminuer du fait de leur détection et de leur sanction sévère plus efficace de Google, la production est en parallèle tout aussi vigoureuse. Leur part restera de toute manière bien plus faible que celle des « mails » envoyés chaque jour, 170 milliards d’après Google, et donc un solide 80% appartiennent au domaine sans équivoque du spam.

Le web profond s’approfondit : Les abysses du web

Outre les site spammy parfois anciens et oubliés mais qui constitue cette « masse sombre » perdue dans les abysses des résultats de recherche (en passant autour de 3.2 milliards de requêtes de recherches par jour pour google), il y a aussi des « sites » réalisés par les hosteurs de noms de domaine, qui truffés de liens automatisés pour conserver une partie du référencement du nom de domaine abandonné par son propriétaire après inactivité. Il y aussi les sites d’entreprises ou de particuliers, innombrables, qui ne sont plus mis à jour mais restent présents sur un serveur. Tout ceci occupe encore une place considérable du « web ». Mais il faut bien souvent plonger, parfois très profond pour les voir. Et telle une tranquille sédimentation océanique, couche après couche et année après année, ces contenus oubliés s’accumulent, pour en arriver à ce chiffre.

Le référencement, plus que jamais.

Ce qui laisse encore un nombre confortable de sites web légitimes, récents ou simplement bien portants qui sont autant de concurrents pour la présence sur le web de toute entreprise. Donc nous en revenons encore aux bases d’un bon référencement pour sortir de cette masse. Outre les adeptes des campagnes adwords, il y a bien entendu toujours les « classiques », à savoir un site web bien construit, rapide, attirant, efficace, interactif de manière a créer la fameuse « expérience utilisateur » mise en avant par Google. Qui donc possède un site web ayant ces qualités, mis à jour fréquemment, relayé sur les réseaux sociaux et d’autres médias (documents, vidéos) n’a donc rien à craindre, quand bien même ce chiffre donne le vertige.

Pensez à Viedoc si vous souhaitez un audit de votre site web…

Après un article dans le petit Quentin de décembre 2014 et un reportage pour TVFIL78, l’agglomération de Saint Quentin en Yvelines a choisi d’interviewer plus longuement Bruno Galimand, le directeur et fondateur de VIEDOC.  Cette interview a été retranscrite dans un article sur le magazine SQY Entreprise numéro 79 (janv/fev/mars 2015)

Créé il y a tout juste dix ans, Viedoc est aujourd’hui l’un des principaux cabinets français de veille et d’intelligence économique. Son expertise intéresse les grands groupes industriels mais aussi les PME en développement, les laboratoires de recherche et les porteurs de projets innovants.

Notre métier est d’« accompagner les entreprises et les organisations dans leur développement en leur apportant notre expertise dans la collecte, l’analyse et la diffusion de toutes les informations qui peuvent leur être utiles »

Aujourd’hui, il est en effet essentiel de bien connaître son marché et ses concurrents si l’on veut continuer à grandir et à innover. « Pour prendre les bonnes décisions au bon moment, il faut avoir la bonne information ».
(…) »

Retrouvez l’article complet sur le magazine SQY entreprises.

Méthodologie d’évaluation d’un nom de domaine

08 Jan 2015, Posté par D. Bocquelet dans Digital

Après une demande de transfert de nom de domaine assortie d’une proposition financière, nous nous sommes plongés dans les affres de l’évaluation monétaire d’un nom de domaine. Nous espérons que cela soit utile à qui sera confronté à ce problème.

Avant toute chose, il faut définir la valeur d’un nom de domaine dans l’absolu.

  • Un nom de domaine fraîchement acheté à une valeur basique définie par les frais administratifs de l’ICANN en fonction du TLD, et des marges prises par les revendeurs et hébergeurs (1&1, ovh, gandi, etc…). En général ce prix s’établit sous la barre des 10 euros…
  • A cette valeur d’achat initiale ils faut ajouter une valeur sémantique établie en fonction de la concurrence
  • Un nom de domaine ancien prends une valeur qu’il faut modérer en fonction du référencement qui a été pratiqué

Pour ce qui concerne les noms de domaine anciens, ils acquièrent un maximum de valeur si :
-Le champ sémantique du site correspond au champ sémantique du nom de domaine
-Le site est resté le même sur une longue période (pas racheté, revendu, refait avec autre contenu…)
-Le référencement est « propre » (au yeux de google). Avant -à l’inverse- d’effectuer un achat, c’est une chose à rappeler…

Un nom de domaine peut créer de la valeur pour son propriétaire en générant des gains liés à l’activité du site s’il est actif. La valeur ajoutée d’un site peut se mesurer à l’aune des investissements (en temps et en valeur fiduciaire) qui ont été faits pour son référencement, mais aussi via des revenus financiers induits, construits sur une popularité et une démarche volontaire (dons et revenus publicitaires type adsense).
Par ailleurs, même si le nom de domaine n’est pas relié à un site Web actif, il peut encore générer des revenus indirects, résultants d’économies de coûts associés à la prévention un cybersquatteur ou concurrent de s’emparer du nom de domaine et des potentialités sémantiques associées.

La propriété d’un nom de domaine confère au propriétaire avec deux types de droits:
Le premier est lié à la flexibilité managériale, puisque le choix lui appartient de développer le site Web associé, ou de capitaliser le nom de domaine pour une période ultérieure. Le second droit est associé au pouvoir des marques. Si le nom de domaine est liés à une marque, le propriétaire reçoit en sus le droit à la protection juridique de cette dernière, qui protège le ou les noms de domaines associés. Le/la propriétaire peut ainsi empêcher quiconque de revendiquer le nom de domaine, si il/elle souhaite exercer ce droit. Les options disponibles pour le propriétaire de la marque varient depuis une action en justice de plein droit pour obtenir l’us d’une nom de domaine, et pleine latitude pour acheter le nom de domaine. Ainsi la valeur du nom de domaine est la résultante des bénéfices attendus et des options générées, souplesse de gestion et bénéfices liés aux marques.

Voici les différentes méthodes que nous avons testé:

Les sites d’évaluation gratuits :
-siteprice.org
-estibot.com
-valuate.com
-siteworthchecker.org
-instica.com
-domainindex.com
-domainvaluecongland.com
-valuegator.net
-urlrate.com
-godaddy.com
-dnsaleprice.com*
-valuemydomain.name
*estimation en fonction du prix de vente de domaines approchants

Utiliser ce type d’évaluation gratuite reste extrêmement problématique.
1-La variabilité des résultats en font une option peu convaincante. Nous avons ainsi pour le même nom de domaine, eu une évaluation supérieure à 10,000 euros, et une autre à 0 euro, la plupart se situant entre 30 et 500 euros.

2-La base d’évaluation reste le plus souvent très superficielle du fait de l’automatisation du process. Sont pris en compte des critères externes mesurables, présents sur le net (ex. audits alexa, etc…) qui se basent sur la popularité (nombre de liens) mais n’examinent à aucun moment leur qualité, l’estimation du trafic SEO à un instant T, l’E-réputation ou le ranking (mentions obtenus sur la requête du NDD), entre autres.

3-D’autres sites proposent une évaluation semi-automatique nécéssitant de disposer déjà de données (traffic, âge, cible, etc). C’est une méthode plus fiable mais plus chronophage.

4-Certains sites ne proposent aucune données sous un certain niveau de trafic (-100 visites/jour par exemple).

5-Certains sites n’envoient les résultats qu’après avoir soumis une adresse mail, qui sera ensuite revendue aux spammeurs et publicitaires de tout poil…

Toutefois, faut de mieux et de temps, une soumission « à la louche » sur ces sites, assorti ensuite d’un calcul moyen permet d’avoir un premier chiffre grossier, qu’il conviendra de préciser en fonction d’autres critères, que l’on peut retrouver (en partie) plus bas.

– La première constatation d’évidence est celle-ci: Un nom de domaine ne vaut rien si personne n’est prêt à l’acheter. S’il est trop éloigné de champs sémantiques intéressants et concurrentiels ou de marques connues, sa valeur diminue d’autant. S’il est court, il aura d’autant plus de valeur. Le SEO a changé, et s’il est intéressant de cultiver les « longue traînes » dans les URL et le contenu interne d’un site, il ne sert plus à rien de disposer d’un nom de domaine également en « longue traîne », Google se basant sur d’autres critères pour évaluer la valeur d’un site. Ce choix repose alors sur une approche marketing.

Quelques pistes toutefois: Le trafic d’un site acquiers de la valeur si le repreneur du nom de domaine compte rester sur cette même thématique. C’est pour cela que les « parkings » de noms de domaine créent un faux site ultra-optimisé dans la même sémantique pour conserver sa valeur SEO autant que faire ce peut. Leur popularité externe ne diminue pas forcément même si le contenu change, du fait de l’immobilisme le plus souvent des pages pointant vers lui. Courant sont en effet les sites ayant des webmasters à l’affût de liens brisés à partir de statistiques, mais bien moins sont ceux qui effectivement suivent les liens pour contrôler la permanence du site, bien que faire un lien sortant vers un site de mauvaise qualité pour google n’apporte rien. Donc même parqués pour des années, bien des sites conservent ce capital de liens.

La méthode d’évaluation longue:

Comme l’a reconnu l’USPAP, il existe trois méthodes généralement admises pour estimer la valeur de tous les actifs:
1-L’approche du marché, destinée à refléter les prix comparatifs du marché;
2-La méthode du revenu destinée à refléter la valeur économique de l’actif;
3-La méthode du coût, qui vise à refléter les caractéristiques d’utilité de l’actif.
Ces approches s’appliquent aux actifs incorporels et aux propriétés intellectuelles, ainsi qu’aux biens corporels.

Chaque méthode d’évaluation met l’accent sur un attribut du nom de domaine. En utilisant ces trois méthodes on peut augmenter la valeur de confiance quand à l’analyse finale. Néanmoins, des valorisations faibles résultent de l’utilisation naïve de ces trois approches. Or c’est souvent l’information disponible pour l’évaluation qui doit déterminer l’approche utilisée.

L’approche du marché examine les caractéristiques comparatives de biens raisonnablement compétitifs. Avec suffisamment de données transactionnelles axées sur le marché à partir de laquelle estimer un nom de domaine comparable, on dispose d’un instrument relativement fiable d’emblée. Dès lors que le nom de domaine à examiner s’éloigne de la compétition, la méthode d’approche du marché s’affaiblit.

L’approche du revenu repose sur le flux de trésorerie que le nom de domaine devrait générer sur sa durée. Cette approche nécessite une estimation raisonnable des flux de trésorerie futurs et leur risque. Ainsi, la qualité de l’évaluation dépend de l’exactitude des estimations utilisées dans le modèle d’évaluation.

La méthode du coût regarde le de reproduction ou de remplacement d’un atout. Cette approche ne est pas appropriée pour les noms de domaine et des actifs incorporels, puisque le coût pour remplacer un tel actif est rarement le reflet de sa valeur, sauf à sa création.

L’approche de marché du nom de domaine pour son l’évaluation tient la fois d’un art et d’une science. L’art provient de la connaissance et de l’expérience pris en compte dans la compréhension des facteurs influant sur la valeur d’un nom de domaine, tandis que l’approche scientifique implique des techniques statistiques pour quantifier l’importance de ces facteurs.

Par exemple, en comparant plusieurs TLDs (extensions) d’un nom de domaine .net/.com/.biz on peut être plus facilement en mesure d’évaluer toute extension. Toutefois dans la réalité la tarification des extensions de noms de domaine se heurtent à deux obstacles majeurs: Pas suffisamment de noms de domaine avec des extensions différentes pour effectuer un ratio fiable, et la relation de prix entre ces différentes extensions peuvent ne pas être un multiple constant vis à vis des unes et des autres.
On peut en revanche utiliser des techniques statistiques pour prédire le prix de noms de domaine comparables fondés sur une base de données fiable des prix de domaine. Un modèle statistique de prédiction est donc bienvenu, et une condition préalable pour effectuer toute évaluation significative.

Les modèles statistiques utilisent la relation entre ces facteurs et les prix des noms de domaine vendus, pour déterminer le prix d’un nom de domaine donné à un moment précis dans le temps. Ces modèles fournissent une méthode « scientifique » pour estimer la valeur d’un NDD sur la base de comparaison.

Les techniques traditionnelles de régression linéaire ne donnent pas de résultats satisfaisants, du fait que la relation entre les prix du marché et les extensions sont plus susceptibles d’être non linéaires. Ces « variables muettes » pour chaque extension ne donnent pas des résultats significatifs. En outre, parce que le marché du nom de domaine est relativement nouveau et pas encore très actif, des techniques statistiques plus solides sont nécessaires.

A la base du modèle statistique se trouvent un ensemble de critères en fonction de la demande de noms de domaine et les prix historiques pratiqués des noms vendus. Le modèle estimé donne le meilleur rapport entre les critères et la valeur spécifiée. Cette relation est utilisée pour prédire le prix de ne importe quel nom de domaine. Il y a environ 10-12 de ces critères quantifiables, comprenant le nombre de requêtes sur Google pour le mot clé incorporé inclus dans le NDD. Ces critères ne prennent pas directement en compte la contribution d’une marque à la valeur d’évaluation, car elle nécessite de nombreux calculs et des données spécifiques à la collection des domaines liés à la marque.

Concernant les base de données d’évaluation pour estimer le modèle prédictif de la valeur, les prix de transaction prélevés dans des ventes aux enchères publiques, les prix des NDD mise sous séquestre et les données d’enchères scellées peuvent être pris en compte. Pour chacune des variables de prédiction, les données sont collectées à partir de sources accessibles au public au moment de la vente.


L’approche du revenu est généralement utilisée pour prédire le bénéfice potentiel de référence d’un site web dans l’évaluation des sites Web actifs et les noms de domaine liés à des marques. Cette approche par le résultat d’une évaluation, ou Discounted Cash Flow (DCF), est l’un des outils utilisés pour évaluer un actif de manière général, mais qui peut s’appliquer aux NDDs; Les revenus représentent les flux de trésorerie supplémentaires ou incrémentielle que le nom de domaine devrait générer au propriétaire sur la durée de son utilisation.

L’analyse DCF nécessite l’accès à des informations sur la circulation, les revenus et les coûts associés à l’entreprise. Pour utiliser cet outil d’évaluation puissant il doit être supposé que le nom de domaine génère des revenus issus de son trafic. La force de cette approche est qu’elle peut être appliquée à tout NDD indépendamment du fait que le site est actif ou non.
Le modèle d’affaires des revenus du trafic se concentre sur les noms de domaine générant des clics, via des liens d’annonceurs. Cela fonctionne donc si le pay-per-click (PPC) est connu pour un champ sémantique donnée. La disponibilité de cette information, en général publique, reste fiable sur des recherches de mots clés et revenus de publicité.
Ces avantages sont fondés sur les points suivants:

1. Le prix catalogue des annonces de vente médian est d’environ 400 euros alors que seul un petit nombre de ventes sont dans des ordres de grandeur supérieurs, allant jusqu’à dizaines de milliers d’euros. Du fait de ce seuil, les estimations produites seront moins fiables en raison de la rareté des données.

2. Pour un niveau spécifique de trafic, l’extension des recettes sur d’autres extensions restent pertinent, combiné avec d’autres facteurs constants. Toutefois, les données des ventes suggère que les .com commandent toujours le trafic, même après ajustement pour la composition de mot-clé.

3. Seule une petite fraction des noms de domaine vendus on un trait d’union. Ils sont sous-évalués dans le modèle statistique.

Toutefois: Les prix historiques du marché, en particulier ceux issus de ventes aux enchères, souffrent d’un marché de l’offre et de la demande asynchrone, de sorte qu’avant la fin de l’enchère tout les acheteurs potentiels ne se sont pas manifestés. Le prix de vente peut donc ne pas refléter fidèlement la volonté de payer pour ce nom de domaine.

5. L’approche du revenu permet de prendre en compte plusieurs scénarios, comme le « meilleur des cas, » le « pire des cas », et le « cas standard ». Cette analyse donne une image plus intuitive de la gamme des valeurs de marché possibles.

1. Le regroupement de noms de domaine en dépôt-vente comparables sont fondés sur des données historiques mais implique des erreurs de classification considérable, en particulier dans des clusters n’ayant que quelques données sur les ventes.

2. Les courtiers ont tendance à conserver les informations liées à leur chiffre d’affaires. Cette diminution de transparence et de vérifiabilité des évaluations tend donc à réduire la fiabilité de ce critère.

En revanche, ni l’approche du marché, ni la technique DCF ne capte la valeur des options de flexibilité. Il y a aussi la composante marque-option qui peut être faussée en considérant l’action d’un cybersquatteur (généralement en contrefaçon de marque). En fait, même si un nom de domaine n’a pas de marque associée, aussi longtemps que ce nom de domaine peut être rattaché à une marque ou déposé comme marque, il possède une valeur plus élevée qu’un nom de domaine issus de termes génériques. Plus la valeur d’une marque augmente, de même plus augmente la valeur du nom de domaine associé. La bonne utilisation de ces critères peut ainsi permettre d’obtenir ne serait-ce qu’une fourchette de base de négociation lors d’un transfert.

La méthode d’évaluation longue (extraits) est traduite et adaptée de l’anglais – Src: domainmart.com

Le Congrès PCD (Packaging of Perfume Cosmetics & Design) réunit chaque année des experts des marques et leurs principaux fournisseurs de packaging et dispensing systems pour le conditionnement des parfums, des cosmétiques et du maquillage.

L’évènement Aerosol & Dispensing Forum (ADF) se déroule en parallèle du PCD, ce qui fait de ce double évènement une destination incontournable pour nombre d’acteurs en quête d’innovations, de nouveaux produits ou fournisseurs, ou à la recherche de transferts de technologies.

Nous serons heureux de vous accueillir sur le stand AD35 et de vous présenter les derniers développements de notre solution de veille RSS Sourcing.

Cette année encore, et ce pour la 3ème année consécutive, Viedoc exposera au PCD & ADF les 4 et 5 février 2015.

Ce sera pour nous l’occasion de présenter notre solution de veille aux acteurs de la cosmétique, du luxe et du packaging.

Si vous souhaitez une invitation pour cet évènement incontournable du packaging, n’hésitez pas à nous en faire la demande.

Vous aimeriez savoir comment vos clients parlent de vous, surveiller vos compétiteurs tout en suivant l’actualité de votre secteur d’activité ?

Filtrer et prioriser vos sources d’informations (médias, blogues spécialisés, réseaux sociaux, sites web, infolettres) vous semble long et pénible ?

Et si vous pouviez partager les résultats de vos recherches avec vos collègues, d’un simple clic ?

Nous avons maintenant accès à une mer d’informations. Une veille efficace doit donc faire appel à des mécanismes capables de suivre en temps réel seulement les espaces Internet pertinents. Et la plateforme doit permettre de travailler en équipe pour mettre à profit l’expertise de chacun sans alourdir la charge de travail.

RSS Sourcing : Un Outil de veille pour surveiller, collecter et partager efficacement

En quelques clics, insérez et modifiez vos sources, surveillez les actualités, les réseaux sociaux et les newsletters, diffusez sur le réseau interne ou externe des contenus intéressants et exportez les dans votre revue de presse, créez autant de thématiques que nécessaire…

Le « veilleur virtuel » (RSS Sourcing) est une aide au quotidien. Autonome, il est facile à paramétrer et peut surveiller tout à la fois pour ne vous envoyer que les informations plus plus importantes et plus ciblées, à la périodicité choisie. Vous souhaitez envoyer votre propre revue de presse ou une newsletter à des contacts choisis ? Rien de plus facile de le faire à la volée ou depuis son espace de bookmarking.

Contactez Viedoc pour une démonstration personnalisée de sa solution de veille.

Alors que la revue Archimag publiait dans son magazine d’octobre dernier la liste des éditeurs de solutions de veille ayant franchi le cap des dix ans, nous avons trouvé intéressant de se prêter au même exercice mais, cette fois-ci avec les sociétés de conseil en veille.

Et comme Viedoc [dont le cœur de métier reste toujours l’analyse des informations à forte valeur ajoutée par une équipe de consultants experts même si les outils de veille remportent aujourd’hui un réel succès] a soufflé ses 10 bougies elle aussi en septembre dernier, l’opportunité était trop belle pour la laisser passer !

En effet, même si de gros progrès ont été faits dernièrement sur les outils de veille avec notamment l’arrivée de nouvelles solutions plus simples et plus accessibles, il est toujours utile de replacer l’humain et sa capacité d’analyse au cœur du processus.

Il est vrai que la crise économique est passée par là et le métier de veilleur a subi lui aussi de profondes modifications!

Au cours de ces 10 dernières années, un grand nombre de prestataires en veille a tout bonnement disparu, d’autres se sont délocalisés, d’autres encore se sont diversifiés (community management, e-réputation…) ou ont évolué vers d’autres activités comme le financement de l’innovation, et l’accompagnement de projets.

 

2004 : un marché porté par la veille !
En 2004, le marché du conseil en intelligence économique qui regroupait une centaine de cabinets était estimé à 125 millions d’euros. Le segment de la « veille » était alors le plus développé.Dans ce domaine, les principales demandes des clients concernaient de façon classique la « surveillance de leur environnement », c’est-à-dire la veille technologique, stratégique ou concurrentielle.La typologie de la clientèle des cabinets de veille

A elle seule, l’activité « veille » concentrait ainsi 54 % des effectifs des cabinets spécialisés dans l’intelligence économique. Les cabinets présents sur ce créneau étaient structurés en deux catégories : les « spécialisés » et les « généralistes ».Les domaines de compétences des cabinets de veilleLa clientèle de ces cabinets était majoritairement issue des grandes entreprises. Les entreprises privées de 500 salariés et plus représentaient en effet 57 % de la clientèle en intelligence économique, et les pouvoirs publics 20 %.

2004-2014 : l’avènement de l’é-réputation et du collaboratif !
Avec le développement de l’intelligence économique en France, les problématiques de la veille concernent désormais tout le monde : État, collectivités et entreprises de toutes tailles.

De nouvelles exigences ont fait leur apparition avec le décollage de l’e-réputation, la mobilité et le collaboratif. Chacun peut désormais disposer d’outils pour faire sa propre veille, mais la difficulté réside à présent dans l’abondance des sources d’information et des données, ainsi que dans la multiplication des moyens de surveillance du web et de traitement de l’information.

Aujourd’hui le marché de la veille (éditeurs de solutions de veille et cabinets de conseil en prestations intellectuelles) se trouve stimulé par l’e-réputation et la veille commerciale. Une des grandes tendances repose sur le collaboratif avec l’émergence des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) qui permettent de partager la veille avec l’ensemble des collaborateurs de la société pour aboutir à une intelligence collective et amélioration de la qualité des prises de décisions.Enterprise Social NetworkLe Groupe Serda avait déjà fait ce même constat dès 2010. La croissance du marché de la veille était déjà portée par les activités d’e-réputation (+32% sur l’année) et les activités de veille stratégique (+13%) tandis que les activités de veille technologique avaient souffert d’une baisse de 11,7%. Ces tendances se sont confirmées par la suite. En effet, d’après une étude de Press Index, les recherches en e-reputation sur les réseaux sociaux ont augmenté de 37% de 2011 à 2012, et de 16% sur le web éditorial.

 

Ainsi, au moment où l’enjeu de la veille en temps réel tend à faire oublier l’importance de l’analyse à forte valeur ajoutée, la veille semble se détourner de la R&D pour se rapprocher du marketing.

Il y a quinze ans, la veille technologique représentait 80% des études. Aujourd’hui, la veille technologique se fait plus discrète. Selon une étude récente sur les pratiques européenne d’intelligence économique (CiMI.com 2014), les veilleurs et analystes travaillent au profit du service marketing à 38% alors que le service R&D ne représente plus que 4%. De là, à faire le lien avec la baisse de nos entreprises au palmarès de l’innovation, il n’y a qu’un pas !

Avec le recul de la veille technologique et une offre d’outils qui revendiquent des pseudo-capacités d’analyse, n’est-on pas en train de perdre de vue la compétence métier. La question doit être posée.

Une chose est sûre, ne pas prendre le risque d’innover en temps de crise est un grand risque. Bien que la réduction d’un budget alloué à la R&D ait des effets positifs à court terme, les risques encourus pourraient être importants à moyen et à long terme pour une entreprise. En effet, le ralentissement dans le lancement de nouveaux produits pourrait déboucher sur le vieillissement des gammes de produits, et par conséquent, une perte inéluctable des parts de marché, car les clients opteront pour des marques plus novatrices.

In fine, c’est l’image de marque qui se trouve altérée, et à la fin de la crise, l’entreprise aura beaucoup de mal à rattraper son retard en termes d’innovation. Il est donc fort à parier que cette baisse de l’activité de veille technologique dans les entreprises n’est que temporaire, et probablement due au manque de visibilité des dirigeants quant à la sortie de crise.

Des perspectives de développement en France
Dans le Global Market Intelligence Survey 2013 menée par RV Conseil avec l’ensemble du réseau Global Intelligence Alliance, la France apparait comme largement en dessous de la moyenne mondiale en termes de dispositifs de Market Intelligence. Seulement 39% des entreprises en France disposeraient déjà d’un dispositif formel de MI, contre 68% au niveau mondial.

Aussi, même si les prestataires de services sont confrontés depuis quelques années à un ralentissement économique dû à la crise, il existe un potentiel de développement significatif pour ce marché…

VIEDOC vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année

19 Déc 2014, Posté par adminviedoc dans Société

Toute l’équipe Viedoc vous remercie pour votre fidélité tout au long de cette année et vous souhaite un Joyeux Noël et d’excellentes fêtes de fin d’année.

Que ce soit dans le cadre d’études et dans l’accompagnement à l’utilisation de nos outils de veille, c’est avec tout autant de plaisir que nous vous retrouverons en 2015.

En cette fin d’année, Viedoc vous propose de découvrir ses deux offres de Veille Salon Packaging pour 2015.

La première offre de veille salon packaging est orientée Matériaux & Procédés Innovants et l’autre Tendances & Innovations.

Comme toujours, les points forts de ce service unique sont :

  • Un rapport d’étonnement complet après chaque salon
  • Une synthèse annuelle des tendances et innovations marquantes de l’année passée
  • Le regard d’un consultant expérimenté sur les innovations présentées
  • Un tarif compétitif tous frais compris

Les salons couverts dans le cadre de « Matériaux & Procédés Innovants » sont : NPE et Sustpack à Orlando, USA ; Chinaplas à Shangai ; 3D Printshow à Paris

Pour « Tendances & Innovations » les salons choisis sont : Packaging Innovations et Pro2Pac à Londres ; Hispack à Barcelone; Scanpack en Suède ; et VS Pack à Cognac en France

 

 

Internet en France à 20 ans !

17 Déc 2014, Posté par adminviedoc dans Digital

Internet en France: C’est un anniversaire que personne ne fête (pour l’instant), et pourtant !

Que d’eau est passée sous les ponts depuis l’avènement de ce réseau dans un hexagone pourtant pionnier mais aussi prisonnier de son minitel…
Ce dernier, avatar franco-français est passé depuis à la postérité, une nécessite car il fallait s’ouvrir au monde et utiliser le même protocole. Et non, malgré les qualités indéniables de ce système concentrant le meilleur de la quintessence du génie national, le reste du monde n’était pas prêt à l’adopter.
On sortait en effet aussi de l’échec du réseau expérimental Cyclades.

Internet en France: Les années 80
Internet était déjà présent avant 1985 uniquement au sein du milieu universitaire et certaines entreprises utilisaient le réseau Oléane, premier FAI professionnel enregistré en France. Or à partir de 1994, les choses bougent très vite. French Data Network, Altern se voient éclipsés par des premiers services de fourniture d’accès à Internet lancés en juin 1994 par FranceNet et WorldNet. Puis suivent les FAI Calvacom, Club Internet, Internet-Way, Imaginet, Wanadoo et AOL.

WorldNet est sans doute la première success-story de cette époque pionnière. Elle se lance à partir d’un seul point d’accès à Paris, puis début 1996 sur 10 points d’accès sur le territoire français un enfin un numéro d’accès national (pour des débits allant de 14.400 bps à 28.800 bps). Une opération marketing efficace avec comme partenaires les revue d’informatique feront que des millions de kits de connexion sont distribués sous forme de disquette ou CD-ROM. Microsoft ira jusqu’à l’intégrer dans son système Windows apportant encore une manne supplémentaire d’abonnés à l’opérateur. Ils furent les premiers à offrir des pages personnelles et l’E-fax, avant de se voir rachetés en 2000 par Kaptech. Plus tard, Xavier Niel, l’un des contributeurs, fondera Free.

Internet en France, la suite: Les années 90
Club-Internet est crée en 1995 par Fabrice Sergent (filiale de Grolier Interactive Europe, groupe Lagardère). Il fut racheté en 2007 par Neuf Cegetel.
Le futur géant des FAI français n’apparait que fin 1995. A l’origine Wanadoo est le résultat de la régie publicitaire des annuaires de France métropolitaine confié à l’Office d’Annonces (ODA), filiale du groupe Havas. Avec division multimédia de France Télécom, le projet de portail Pages Jaunes Multimédia devient en Wanadoo. Une première offre d’accès à Internet arrive en mai 1996 et fort de l’appui du groupe France Télécom le succès est immédiat et en moins de 4 ans passe la barre du million d’abonnés. En juin 2006, la marque Wanadoo est remplacée par Orange, marque commerciale du groupe France Telecom pour les activités de téléphonie mobile et d’Internet.
A l’aube des années 2000 les grandes manoeuvres commencent pour ces opérateurs historiques avec une succession de rachats par des opérateurs nationaux et internationaux notamment pour tenter de conforter leur place ou conquérir l’hexagone : Calvacom est racheté par PSINet en 1997, Internet-Way par UUNet (Verizon) l’année suivante, puis Imaginet par Colt en 2000, Club-Internet par T-Online (Deutsch Telekom), FranceNet par British Telecom, WolrdNet par Kaptech (Neuf Telecom)…

Internet en France: Les années 2000
Aujourd’hui le marché est mature, comblé, et bipolaire, partagé entre cinq grands opérateurs: Orange, Bouygues Telecom, Free, Neuf/SFR, et Numericable, et une cohorte de « petits » opérateurs souvent tributaires des premiers pour leur réseau ou très spécialisé (comme pour la fibre optique). Citons par exemple :

FDN (French Data Network), Micso, NordNet (filiale d’Orange), RNIS, French Data Network (FDN), xDSL, Connexion Verte, Alice, Budget Telecom, Teleconnect, Ilico (Corrèze), Quantic Télécom, Nerim, DartyBox, range
OVH, Prixtel, Wibox, Calixo (filiale de Vialis), Cityplay, Régivision, UEM (Metz), FTTH, K-NET, fibreo (filiale de numéo), Adeli, Kiwi-Fibre, Wimifi, Vivéole, numéo, Sat2way, Société du haut débit (SHD -fliale SFR),
broadsat, IPcopter, LibertySat, skyDSL, als@tis, Infosat, kiwi1, E-téra, Luxinet, Ozone (filiale de SFR), Ozone (filiale Nomotech), WiMAX, Altinet, IFW (filiale Free), WizeO, Bolloré Télécom, AirMAX, Infosat Télécom…