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Viedoc lance rssagriculture

06 Juil 2016, Posté par adminviedoc dans Outils

Les outils de veille thématique de la société VIEDOC regroupés sous le concept RSS Sourcing (www.rss-sourcing.com) ont été développés afin d’aider des veilleurs comme des non veilleurs à repérer les sources pertinentes pour suivre l’actualité dans leurs domaines.

Jusqu’ici, ces outils couvraient 10 domaines que sont : la cosmétique, l’agroalimentaire, le maritime, l’aéronautique, l’automobile, le packaging, le textile, l’environnement, le design et les matériaux.

Avec l’agriculture, un onzième domaine voit le jour.

Sur RSS Agriculture (www.rssagriculture.com), les utilisateurs pourront :
– Suivre les actualités de l’ensemble de la filière agricole, toutes spécialisations confondues, avec la possibilité de filtrer selon leurs centres d’intérêts
– Se tenir au courant des nouvelles tendances et autres informations marché
– Identifier les innovations et les dernières nouveautés du monde agricole
– Se tenir informé des entreprises qui recrutent à travers une rubrique dédiée aux offres d’emplois et de stage dans le domaine (prochainement disponible)

Pourquoi un outil de veille sur l’agriculture?
L’agriculture est une composante importante du territoire, aussi bien sur le plan économique que paysager. Et il était temps que Viedoc couvre ce domaine.

Le secteur fait aujourd’hui face à diverses problématiques telles que de nombreux bouleversements technologiques (drones, fermes connectées ou verticales), ou encore l’intégration de nouvelles normes environnementales pour une agriculture dite raisonnée.

Depuis quelques années, l’intelligence économique est venue stimuler les marchés agricoles. Cet outil de plus en plus utilisé dans un secteur en pleine mutation technologique, permet de trouver et maîtriser l’information pour mieux agir sur les marchés et anticiper les besoins et les actions à mener.

C’est donc devenu un avantage compétitif de taille pour tous les acteurs qui la mettent en pratique. Viedoc propose ainsi de le faire avec RSS Agriculture, dans le but de maintenir son positionnement et appréhender l’avenir agricole avec un regard éclairé.

Bénéficiez d’un mois d’essai gratuit et sans engagement en vous inscrivant sur:

rss agriculture

Nos outils thématiques s’enrichissent du pack Presse

24 Juin 2016, Posté par adminviedoc dans A la une, Outils

Il y a deux mois, nous vous annoncions le lancement de la nouvelle version de nos outils thématiques RSS Sourcing et la couverture d’un nouveau domaine avec le design.

Vous avez été nombreux à plébisciter nos murs d’actualité avec un trafic multiplié à minima par 2, et jusqu’à 10 fois pour certains domaines comme l’aéronautique.
En quelques mois, nous avons eu plus de 100 nouvelles inscriptions. C’est désormais près de 600 professionnels qui utilisent au quotidien nos outils thématiques pour suivre toute l’actualité de leur secteur.

Fort de ce succès, nous tenions à vous remercier de votre intérêt et également récompenser la fidélité de nos utilisateurs historiques, qui nous ont fait confiance depuis le début de cette aventure fin 2010 avec le lancement de RSS Cosmetic.
Ces éléments nous poussent à poursuivre nos développements avec toujours la même ambition : Démocratiser la veille sectorielle en la rendant accessible à toutes les tailles d’entreprise !

Pour ces raisons, nous avons décidé d’intégrer sur nos outils thématiques notre pack presse jusqu’ici disponible uniquement pour les utilisateurs de notre outil de veille sur mesure RSS Monitoring.

Vous pourrez ainsi disposer de plus de 17000 sources presse régionale, nationale et internationale.
Interrogeable directement à partir du moteur de recherche, ces sources viendront compléter vos résultats pour une surveillance encore plus pointue de votre secteur mais aussi de vos fournisseurs, concurrents et clients.

Pour alimenter en informations sa veille stratégique, les flux RSS restent un must de la surveillance à distance.

Nous avions déjà dévoilé dix astuces pour détecter et identifier des flux sur le web, il est temps d’aborder la question des réseaux sociaux qui font du web 2.0 ce qu’il est aujourd’hui s’il on veut rester exhaustif.

Or le triste (mais logique) constat ne fait que se confirmer depuis quelques années: Les flux RSS se raréfient. De plus en plus de sites internet préfèrent souvent les remplacer par une newsletter, qui a l’avantage de fournir des informations sur les souscripteurs, ce qui n’est pas le cas avec l’utilisateur d’un flux RSS (qui, lui reste anonyme). Avec l’émergence du Big Data et l’impérieuse nécessiter de tout mesurer pour optimiser ses actions, les flux RSS deviennent inutiles.

Du côté des réseaux sociaux, le constat est un peu le même, mais pour des raisons différentes: On souhaite que les utilisateurs restent, ne serait-ce que pour voir les annonces contextuelles et billets sponsorisés qui génèrent une bonne partie du chiffre d’affaire de réseaux comme Facebook (qui a purement et simplement supprimé l’option) ou Twitter. Les autres ont pour la plupart rendu l’accès aux RSS plus difficile (sans les supprimer). Cela n’est pas une limite dans bien des cas, puisque nous-mêmes surveillons ces réseaux sociaux (ainsi que slideshare, youtube, instagram…) par l’intermédiaire des API proposées lorsqu’elles existent

Voici donc une liste (non exhaustive) des astuces permettant de mettre en surveillance les réseaux sociaux, mise à jour en mai 2016:

Facebook:
Jusqu’au 15 juin 2015, Facebook permettait de suivre directement les comptes, en disposant d’un identifiant numérique:
http://www.facebook.com/feeds/page.php?format=rss20&id=123456789123456

Il suffisait alors de se rendre par exemple sur http://findmyfbid.com/ avec l’adresse du compte (du type https://www.facebook.com/compte/) puis de le coller dans le champ pour sortir son identifiant, à remettre dans l’URL.

On ne peut suivre actuellement que les notifications de son propre compte (aller sur https://www.facebook.com/notifications, puis cliquer « RSS »).
Cependant on peut aussi utiliser des applications gratuites pour générer un flux RSS comme Wallflux (Atom), Fivefilters, ou FB RSS Feed. On peut, enfin, utiliser une API en s’inscrivant comme développeur si on a le courage (et les compétences!)

Twitter:
L’oiseau bleu ne propose plus d’options de suivi, toutefois il est possible d’y arriver en utilisant soit QueryFeed, soit une macro Google:
> Queryfeed: Permet la recherche (éventuellement avec des opérateurs twitter) ou bien l’obtention d’un flux RSS généré en omettant par exemples réponses et retweets.

> Macro Twitter: Il suffira de coller cette dernière dans sa barre de navigateur: https://script.google.com/macros/s/idscriptgoogle/exec?012idwidget456 (exemple).

1- Aller dans paramètres/widget puis créer un nouveau widget (recherche, publications chrono, etc.) et récupérer son identifiant.
2- Utiliser un script Google (ex. celui d’Amit Agarwal) puis choisir d’exécuter Twitter_RSS.
3- « Publier/déployer comme une application web » pour autoriser et déployer le script.
4- Ajouter l’identifiant précédemment récupéré sur le widget twitter.

Google Plus:
Ce réseau social est suffisamment utilisé pour présenter un intérêt dans la surveillance de comptes, groupes et thématiques. Ne proposant de système de surveillance, il conviendra de recourir à une application, comme Google+ To RSS (API publique). Un exemple: https://gplus-to-rss.appspot.com/rss/*Il faut remplacer l’étoile par l’identifiant de la page.

Un exemple pour le groupe veille et IE: https://plus.google.com/114765072348374705381/posts.

Cerise sur le gâteau il est possible d’y ajouter des paramètres supplémentaires de filtrage:
?maxResults=50, ?includeHashtags=tag1,tag2 (ou exclude), ?excludeCommunityPosts, ?useAnnotationAs*

Flipoard:
Remplacer l’étoile par le nom du compte et l’identifiant plus loin (id): https://flipboard.com/section/*-id.rss

Tumblr:
Remplacer * par le nom du compte: http://*.tumblr.com/rss
Exemple

Diigo:
Remplacer l’étoile par le nom d’utilisateur:
https://www.diigo.com/rss/user/*
Ici remplacer * par le nom du tag: https://www.diigo.com/rss/tag/*?tab=200

Google Search:

Linkedin:
Viadeo comme Linkedin ont arrêté de permettre de suivre ses actualités via RSS. Pour le premier en perte de vitesse, il semble ne pas y avoir de solutions, tandis que pour Linkedin, il y en a une pour surveiller les publications d’auteurs choisis (mais pas de Pulse), à condition de disposer de feedly. Pour en savoir plus

En clair, il suffit de disposer de Feedly.
Aller sur la page de l’auteur, cliquer sur « voir plus », puis récupérer l’identifiant comme ici: https://www.linkedin.com/today/author/41277595 puis le coller dans la barre de recherche de feedly. Cela marche aussi avec les influenceurs: https://www.linkedin.com/channels/rss/influencers/

Blogs & Plate-formes de Blogging

Blogger
http://*.blogspot.com/rss.xml – exemple: http://veille.blogspot.fr/rss.xml

WordPress
http://*.wordpress.com/feed/ Marche aussi pour tous les sites sur wordpress, ex. https://www.viedoc.fr/fr/feed/
Cela marche aussi avec les commentaires /comments/feed, tags /tags/feed et recherche /search/feed

Joomla
http://www.siteweb.com/index.php/actualites?format=feed

Dotclear
General: http://www.siteweb.com/rss.php
Commentaires: http://www.siteweb.com/rss.php?type=co
Catégories: http://www.siteweb.com/rss.php?cat=*

Dropbox
(changements sur dossier partagé) https://www.dropbox.com/123/456/789/events.xml

Instapaper
(changements sur bookmarks) http://www.instapaper.com/rss/123/456

Stumbleupon
Remplacer * pr l’utilisateur: http://rss.stumbleupon.com/*/favorites
Exemple: http://www.stumbleupon.com/rss/stumbler/OutilVeille/likes

Evernote
https://www.evernote.com/pub/*/feed

Videos:

Youtube:
L’option officielle donnée par Youtube est de créer des souscriptions à partir de chaînes. Une fois les souscriptions acquises il faut aller dans le manager, puis exporter le fichier pour le lecteur RSS, au format XML.

Il existe aussi la possibilité de surveiller directement un compte avec cet URL (remplacer * par l’utilisateur)
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?user=*

Mais aussi surveiller une chaîne directement avec son user ID numérique:
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=1234567890123456789

On peut l’obtenir simplement en allant sur la chaîne en question, ici par exemple celle de TED talks: https://www.youtube.com/channel/UCAuUUnT6oDeKwE6v1NGQxug

Ce qui donne https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?channel_id=UCAuUUnT6oDeKwE6v1NGQxug

Et pour surveiller les vidéos publiées (même exemple)
https://www.youtube.com/feeds/videos.xml?user=TEDxTalks

Dailymotion:
L’autre plate-forme de vidéos permet non-officiellement de suivre les nouveautés via quelques requêtes RSS bien pratiques:

-Pour afficher les dernières vidéos (mots-clés): http://www.dailymotion.com/rss/search/*
-Pour surveiller les vidéos d’un compte: http://www.dailymotion.com/rss/user/*
-Pour surveiller un tag spécifique: http://www.dailymotion.com/rss/fr/tag/*

Images:

Pinterest:
Utilisateur: https://pinterest.com/*/feed.rss
Board d’utilisateur (utilisateur/nom board): https://pinterest.com/*/*.rss
Exemple

Instagram:
Utilisateur (sans @): http://widget.websta.me/rss/n/*
tag (sans #): http://widget.websta.me/rss/tag/*
Exemple

Picasa:
http://photos.googleapis.com/data/feed/base/all?alt=rss&kind=photo&q=*
Remplacer * par le mot-clé à surveiller. Exemple

Flickr:
Identifiant de compte: http://api.flickr.com/services/feeds/photos_public.gne?id=*
Tags: http://api.flickr.com/services/feeds/photos_public.gne?tags=*

Moteurs

Google Search:
https://www.googleapis.com/customsearch/v1?alt=atom&key=API_Key&q=*
Le * représente la requête (opérateurs booléens possible).

Google Alerts:
Pas de requête exotique, il suffit d’aller simplement sur Google alerts, puis de composer sa requête (par exemple: intitle: »veille stratégique » OR intitle: »veille digitale », et de choisir dans le dernier champ « flux RSS » plutôt que son adresse mail.

Google News:
https://news.google.com/?output=rss&hl=fr&gl=fr&q= »* »+OR+ »* »+&scoring=n&num=50
Exemple: https://news.google.com/?output=rss&hl=fr&gl=fr&q= »Reseaux+Sociaux »+OR+ »Medias+Sociaux »+&scoring=n&num=50

Google Finances:
http://www.google.com/finance/*company_news*?q=&output=rss
Exemple: http://www.google.com/finance/company_news?q=NASDAQ:GOOG&output=rss

Bing:
https://www.bing.com/search?q=%22*%22&format=rss
Exemple https://www.bing.com/search?q=%22veille+digitale%22&format=rss

On peut y ajouter aussi des filtres: https://www.bing.com/search?format=rss&q=%22intelligence+%C3%A9conomique%22&filters=ex1%3a%22ez1%22
ex1: 24h, ex2: 1 semaine, ex3: 1 mois.

Wikipedia:
http://en.wikipedia.org/w/index.php?action=history&feed=atom&title=*
Comme par exemple: http://en.wikipedia.org/w/index.php?action=history&feed=atom&title=Competitive_intelligence

L’intérêt de la Curation pour le référencement

26 Avr 2016, Posté par adminviedoc dans Digital

Pour résumer, la réponse rapide serait « faible », mais les avis diffèrent.

Si toutes les stratégies de communication digitale font appel à la curation notamment sur les réseaux sociaux, il y a bel et bien un avantage à prendre en compte.

On parle de curation principalement pour des finalités de veille (information qualifiée) ou de content marketing (générer des leads). Personne ne conteste les avantages de poster un article sur son blog du point de vue du référencement, notamment pour renforcer le poids sémantique de son site internet ou de sa marque.

-Mais qu’en est-il du partage d’informations dont on n’est pas l’auteur ?

-Quels sont les avantages mesurables et les optimisations possibles ?

Selon la finalité de la curation, les effets mesurables peuvent différer: Dans le cadre d’une veille les informations sont souvent délivrées en interne (CRM, intranet, etc.). Le référencement est donc exclu, les robots (comme Google) n’accédant pas à ces espaces.

Sur un espace public en revanche, la curation est prise en compte par les robots d’indexation selon trois critères:

  • -La régularité
  • -Le poids sémantique
  • -La force des interactions (autorité du site partagé).

De manière générale, on utilise d’avantage la curation de contenus pour créer et entretenir une audience sur les réseaux sociaux, tandis que la création de contenus en propre sert d’avantage à la conversion. Donc en soi on fait face à deux types de référencement, complémentaires : L’un tourné entièrement sur les réseaux sociaux (externe), l’autre d’avantage vers l’optimisation on-site (interne).

L’articulation dont pourrait en théorie se passer la curation, c’est l’incentive (le texte d’accroche) du contenu partagé qui va être optimisé pour entraîner une conversion vers le site internet. Dans le cas d’une curation de contenus tiers, on cherche moins à attirer du trafic vers les sites tiers que de fidéliser l’audience, l’optimisation va donc plutôt consister à augmenter l’audience du réseau social ou de la plateforme de partage elle-même notamment en optimisant la page et en choisissant une ligne éditoriale spécifique.

D’autres avantages :

  • -La curation peut servir à dénicher et tester des contenus à créer en interne
  • -Elle permettrait de mieux se classer sur les requêtes longues
  • -Elle permettrait d’établir des liens avec les sites/entreprises dont les articles sont partagés

Pour le fondateur et le PDG d’AudienceBloom, JaysonDeMers, « la curation de contenu centralise votre blog ou site internet comme étant un hub regroupant uniquement l’information de qualité, ce qui renforce votre position d’autorité dans votre marché. La curation de contenu est un aimant pour les liens entrants, et des études ont montré que plus vous obtenez de liens entrants provenant de sources de qualité, plus grande sera votre visibilité dans les résultats de recherche. »

Quelque peu enthousiaste, cette affirmation doit être relativisée :

Quelques observations :

-Dans le cas ou le lien vers la source serait supprimé, le référencement du mur d’actualité pourrait en pâtir, car on peut présumer que Google préfèrera la libre circulation de ses robots via les liens proposés, ne serait-ce que pour juger de la pertinence du curateur.

-Le résultat du travail d’optimisation (accroches) dans le cas d’une curation va forcément profiter aussi aux sites tiers.

-Le « mur d’actualité » étant également hébergé sur une plateforme tierce, le bénéfice du référencement va donc profiter à cette dernière.

Google et la curation :

Selon Eric Enge (Searchenginewatch), Google propose déjà de la curation de contenu grâce à une quantité gigantesque d’articles et à un algorithme qui réduit forcément les chances que sa propre curation de contenu soit meilleure que celle produite par le moteur de recherche. Toute la question est de savoir si, et comment Google va évaluer la valeur d’une sélection d’articles qui n’est pas la sienne. L’expertise du curateur va donc être d’avantage une affaire de « bouche-à-oreille » entre internautes qu’un cadeau de Google. Mais il est certain que l’autorité du site ou du curateur est en question.

Vidéo: Matt Cutts explique la position de Google face à la curation de contenus (RSS automatique vs. The New York Times)

Un impact indirect :

Indirectement cette construction d’audience peut générer en retour une prise de conscience du public de la marque (Brand Awareness), le curateur et ses contenus à terme étant eux-mêmes partagés et suivis.

Ainsi la curation caractérise la mise en avant d’une expertise qui renforce la marque/service/produit qui est derrière. Il est bien établi en référencement maintenant que Google privilégie les marques, et tout comme dans une stratégie de contenu, que cette audience va d’abord être attentive à la notoriété de cette marque et de son univers, et envoyer un signal supplémentaire au moteur de recherche.

-Un avantage marqué par rapport aux contenus propres

Un des avantages de la curation, pas souvent encore bien intégré ni compris, est de permettre de construire une audience avant même de pouvoir publier des contenus internes, qui demandent plus de temps, voire d’avoir un produit. Tout comme l’on « chauffe une salle » avant une émission en direct ou un concert, on va préparer une audience aux contenus stratégiques que l’on souhaite mettre en avant plus tard, déjà optimisés.

-La curation permet de faire progressivement connaitre l’univers de la marque

-Le volume et le taux de croissance est supérieur, car à contrario créer des contenus propres prend du temps.

-La curation est interactive. L’audience réagit en direct, cela permet d’acquérir de l’expérience pour optimiser les futurs contenus en interne sur le long terme.

Au final les contenus propres insérés avec les autres contenus de la curation vont avoir bien plus de chances d’être vus par l’audience « travaillée » au préalable, qu’il s’agisse de contenus de content marketing, de publicités avec call to action, ou d’actualités corporate.

contentcurationdata

Des critères d’évaluation de la curation par Google (Eric Enge, SearchEngine Land)

Le cas de la curation « interne »

Nombre de sites internet ont adopté depuis le début des années 2000 pour des raisons de « fraîcheur » (forcer la ré-indexation du site) l’affichage de murs d’actualités comme une bonne pratique de référencement. Avec les changements d’algorithmes, l’arrivée du storytelling, un temps d’attention réduit et une concurrence effrénée, on a relégué les actualités au second plan, souvent en partie « blog », tout en profitant de l’effet amplificateur des réseaux sociaux.

De manière traditionnelle, ces contenus internes (corporate/informatif/marketing) se sont vus parfois complétés ou même remplacés par des contenus externes agrégés (flux RSS par exemple).

Des associations, fédérations industrielles, sites d’actualités vont par exemple relayer des articles externes. Cela revient donc à de la curation « interne » puisque les contenus ne sont pas hébergés sur une plate-forme tierce. L’impact du référencement va donc être plus fort et le signal envoyé à Google dépendra des mêmes critères vus plus haut (régularité, pertinence sémantique, autorité des liens).

Un bon exemple est le mur d’actualités que nous avons déployé en option de l’outil de veille RSS Monitoring: En termes de référencement le trafic généré par ce mur d’actualité bénéficie donc au site « porteur » contrairement aux plates-formes de curation classiques. Quand bien même les pages partagées sont sur des sites tiers, l’augmentation de trafic va directement bénéficier au site web.

En conclusion, la curation « standard » n’impacte pas directement le référencement d’un site web. Même la transformation des visiteurs des réseaux sociaux vers le site web n’est pas toujours considérée par Google comme un trafic « légitime » et donc n’est pas toujours pris en compte. En revanche l’audience croissante sur les réseaux sociaux pourra impacter le « brand awareness » (association produit/service avec la marque dans les recherches) et le trafic sur le site visé. Ce ne sont au final que des signaux donnés à Google pour réévaluer l’importance d’une marque.

La mise en place d’une veille concurrentielle

19 Avr 2016, Posté par adminviedoc dans Conseil

Se renseigner sur ses concurrents est devenu un aspect incontournable de l’intelligence économique, et les entreprises chercheront à déterminer la stratégie et l’approche marché d’un concurrent. Les chiffres de ventes et données de production sont prises en compte ainsi que toutes les données pouvant êtres recueillies sur le web, donnant des indices complémentaires.

Au demeurant on peut classer ces informations en infos « blanches », faciles à collecter et appréhender (site web, blog, réseaux sociaux, presse, conférences…), les infos « grises » plus difficiles à obtenir (ex. tarifications, données internes, recherches de documents en utilisant des requêtes complexes, interrogations des partenaires et revendeurs…) et les infos « noires » qui s’apparentent à du hacking et à des pratiques sortant de la légalité qu’on n’évoquera pas ici.

Voici donc cinq grands types de sources et de méthodologies possibles :

-La présence sur le web du concurrent:

Le site corporate d’un concurrent peut permettre de discerner la vision de l’entreprise, donner un aperçu de sa stratégie, des indications d’innovations produit, des fiches techniques ou permet d’identifier le personnel. La masse d’information est parfois considérable, mais exploitable pour qui sait compiler, recouper et interpréter efficacement ces données.

Il est possible d’utiliser des outils d’analyse de changements sur des pages (alertes), de surveillance par mots-clés, mais on peut également élargir le spectre à la surveillance des comptes sur les réseaux sociaux, et aux newsletters, et donc aux outils capables de les surveiller.

Par ailleurs l’étude des campagnes Google Adwords qu’utilisent la plupart des entreprises, peut donner des indices intéressants. L’étude des argumentaires, mots-clés utilisés, périodes, donne des indices de stratégie, tandis que le comparatif des coûts de ces campagnes (simulation possible dans Google Adsense) face aux coûts des produits/services donnent des indices indirects sur le modèle économique adopté, notamment face aux marges réalisées, et in fine une indication des économies faites en interne.

-L’analyse de presse :        

Ces données sont accessibles au public (données financières, titres et actions, changements de personnel clé, déclarations de la direction, etc.). Récoltées sur une base régulière, elles peuvent êtres combinées par exemple avec le suivi détaillé des annonces publicitaires publiées, qui éclairent aussi sur la stratégie marketing des concurrents. Enfin l’examen des offres d’emplois donnent des indications indirectes de stratégie, d’importance accordée à un service ou à une nouvelle offre.

-L’étude tarifaire :

Il s’agit d’abord de méthodologies statistiques comme l’analyse conjointe, ou SIMALTO, utilisées pour calculer en base les prix du marché pour différents types d’offres. C’est un travail minutieux impliquant la compilation de données de sites comparatifs, grilles de prix, pour déterminer avec précision les prix des produits et services des concurrents sur une base comparable à ses propres tarifications. Les recherches tarifaires sont complexes,  du fait de modèles englobant les avantages des services et les avantages de la marque, incorporels. Les tarifs peuvent être en effet inclus dans une offre forfaitaire, dans le cadre d’un prix global, ou  en tant qu’option indépendante selon les cas.

Les listes de tarifs compilés lors de l’analyse permettent de comparer des «options» directement face à la concurrence ainsi que les avantages « standard ». Enfin il peut être utile de comparer la capacité des entreprises respectives à acquérir de la valeur. Si un produit ou service est plus cher qu’un concurrent, cela ne pose de problème que si son chiffre d’affaires, sa part de marché ou de profit est en baisse. Le prix doit donc refléter la valeur par rapport au marché avec l’ensemble des avantages offerts. Chaque aspect d’un produit, avec ses services associés, et les actifs incorporels (marque), doivent en effet être quantifiés.

-Obtenir des informations en interne chez un concurrent

Une pratique qui s’observe aussi souvent, consiste à passer par des sources au sein d’une direction marketing, ou simplement des chefs de service. Pour éviter de révéler le commanditaire de la recherche, le consultant peut passer par une incitation financière pour obtenir des «échanges d’informations». Un résumé des conclusions générales d’études de marché par exemple, en contrepartie d’un face-à-face ou d’une entrevue téléphonique. L’approche indirecte «autour du café», chez un concurrent est aussi parfois un moyen de renseignement efficace.

Il est possible aussi d’acquérir des informations via la pratique du « client mystère » en envoyant par exemple un stagiaire se faire passer pour un client, ou passer par un cabinet de conseil externe pour par exemple tester des produits et services. Une autre technique prisée est « l’embauche fictive » permettant de faire passer en entretien des employés d’un concurrent. Les anciens employés et stagiaires peuvent aussi fournir des informations internes intéressantes, facile à trouver et contacter sur Linkedin ou Viadeo. Toutefois ces derniers sont souvent astreints à des conditions de confidentialité.

-Obtenir des informations sur un concurrent en externe (en dehors du web)

Les clients et acheteurs (exigeants par nature) peuvent fournir assez naturellement des informations sur les prix, services, détails contractuels ou informations techniques, ainsi parfois que des «rumeurs» au sein de l’industrie, comme un prochain rachat ou une société en difficulté financière. Les fournisseurs peuvent permettre de cartographier la chaîne d’approvisionnement et incidemment de détecter les sources de renseignements les mieux placées, souvent au centre de la chaîne.

Les distributeurs, agents et importateurs, sont aussi utiles car ils connaissent en général particulièrement bien le marché, étant en contact fréquent avec producteurs et distributeurs. Enfin les experts indépendants spécialisés pour un marché, toujours prêts à partager leurs informations, ainsi que des associations, fédérations d’industries et journalistes.

On peut aussi citer les mailings, prospectus, et salons qui peuvent donner des informations en dehors du web.

Parmi les méthodes indirectes classiques, citons l’achat d’un produit du concurrent (à travers un intermédiaire), pour avoir un aperçu concret du processus de fidélisation et de la stratégie commerciale mise en œuvre ainsi que du produit/service lui même.

En conclusion un veilleur interne ou un consultant indépendant ayant pour charge d’effectuer une veille sur un concurrent aura de nombreux moyens à sa disposition, qui devront être compatibles avec les conditions d’objectifs, de délais, et de budget que se fixent l’entreprise, laissant une bonne marge de décision en fonction de la taille du marché et des moyens en interne.

De la Veille Concurrentielle à la Veille Commerciale

14 Avr 2016, Posté par adminviedoc dans A la une, Etudes

Les entreprises opèrent maintenant dans un environnement où l’information est abondante et facilement accessible au public.

Du fait du développement d’Internet, les tendances du marché, la législation, les clients, les fournisseurs, les concurrents, les distributeurs, les lancements et nouveaux développements de produits sont à portée de clic. Les moteurs de recherche, la documentation en ligne, les sites Web, les blogs et les réseaux sociaux fournissent une information d’autant plus accessible que les fournisseurs d’information ont fait des efforts pour favoriser la consultation sur de multiples formats pour s’adapter aux usages (tablettes, mobiles, etc).

Et pourtant…
Malgré cette manne, l’information vraiment précieuse (la plus utile), reste difficile à trouver en ligne.

La veille concurrentielle est tout particulièrement concernée, les informations recherchées étant considérées par la plupart des professionnels comme parmi les plus difficiles à acquérir. Leur collecte nécessite souvent l’accès à un consultant en Intelligence Economique ou à un expert marché, qui saura recueillir les informations directement chez un concurrent ou à travers des sources indirectes.

Les informations techniques (produits ou process) en particulier évoluent rapidement (et restent confidentielles), sont souvent mal documentés et nécessitent donc l’œil d’un spécialiste pour reconstituer l’information. Cette information très technique, spécifique, est donc considérée comme stratégique, et ce faisant d’une réelle utilité pour les décideurs. Mais elle nécessite l’expertise d’un veilleur professionnel spécialisé.

La veille concurrentielle est parfois confondue avec la veille commerciale. C’est cependant un terme plus précis, se référant spécifiquement à l’information glanée sur les concurrents d’une entreprise donnée.

Les_cinq_forces_de_porter

Les 5 Forces de Porter, qui résume schématiquement l’environnement concurrentiel de l’entreprise. Il met en perspective les menaces concurrentielles et fait ressortir les avantages distinctifs de l’entreprise.

La SCIP (Strategic and Competitive Intelligence Professionals, www.scip.org) la définit de la sorte :
« La collecte légale, éthique et l’analyse des informations concernant les possibilités, vulnérabilités et intentions d’une entreprise concurrente. »

La Veille Concurrentielle est en fait un type spécifique de Veille Commerciale. Toute prestation de Veille commerciale devrait toujours inclure des aspects de veille concurrentielle comme partie intégrante du service.

Mais alors qu’est ce que la veille commerciale ?

Le terme « Veille Commerciale » traduit par Wikipedia comme «Market Intelligence» est relativement méconnu en France, et souvent assimilé à un travail d’investigation.

Wikipedia (Anglais) définit la Market Intelligence comme :
« L’information liée aux marchés de l’entreprise, recueillie et analysée spécifiquement dans le but d’une prise de décision en confiance, déterminant les opportunités, la pénétration stratégique, et les données statistiques de développement. »

Tandis que Wikipedia (France) traduit la veille commerciale comme :
« Consistant en la collecte, le traitement et la diffusion des informations sur les produits et les marchés. »

La Veille commerciale consiste donc à recueillir un type d’information facilitant la prise de décision d’affaire. Il comprend la collecte systématique, la capitalisation, l’analyse et l’interprétation des informations sur le marché, mais aussi des concurrents (veille concurrentielle) et des clients d’une entreprise.
Selon l’étude menée en 2008 par DVL Smith et JH Fletchers sur la convergence des enquêtes d’études de marché et de la veille commerciale, il semble que n’étant plus une activité quasi-académique dédiée au processus de prise de décision, elle se concentre désormais sur l’amélioration de la qualité des décisions d’affaires.

En pratique, la Veille commerciale correspond à toute recherche préalable à l’évaluation du marché, conçue pour aider une entreprise à aborder un nouveau marché, améliorer, ou bien confirmer sa présence sur un marché existant. Cela concerne l’analyse du marché, de la concurrence, des produits ou services de substitution et les prévisions de croissance : L’environnement du marché dans son ensemble.

La Veille Commerciale peut être pratiquée par un cabinet de veille et d’intelligence économique, ou bien en interne (cellule de veille). Une fois les données compilées et le rapport rendu, le document est diffusé en interne, généralement auprès de la direction, et parfois de façon informelle.

A ne pas confondre avec la Business Intelligence

La Business Intelligence (BI) (« Informatique décisionnelle ») est aussi un terme parfois utilisé de manière interchangeable avec la Veille Commerciale, à tort. La Business Intelligence en effet se réfère à l’ensemble des informations utilisées par une société pour faciliter sa prise de décision, mais limitées aux données relatives à l’entreprise elle-même, plutôt qu’à son environnement.

La BI inclut donc des données de ventes, de production, des données financières, recueillies en interne, notamment en faisant usage du Big Data, les donnés stockées en cloud. La BI est donc généralement étroitement liée aux indicateurs clés de performance des entreprises (En anglais KPI : key performance indicators).

En conclusion

La Veille commerciale peut être utilisée pour aider chaque décision à laquelle doit faire face une entreprise. L’objectif primordial cependant, est d’aider à la croissance de l’entreprise (pour augmenter ses revenus, bénéfices, ou parts de marché). On parle donc ici d’un certain retour sur investissement (ROI) sachant que le montant dépensé pour la collecte d’information peut générer plusieurs fois ce même montant en recettes et clients supplémentaires, ou éviter à contrario une coûteuse décision d’investissement non rentable.

Les enjeux liés à la veille commerciale sont donc variés :
– S’introduire sur un nouveau marché/extension (opportunités)
– Minimiser le risque de décision d’investissement
– Obtenir un avantage concurrentiel en étant le premier arrivé sur un marché
– Evaluer les besoins des clients pour une offre produits/services adaptée, et élargir ses parts de marché.
– Etre en mesure de proposer des produits ou services sur mesure à des groupes de clients cibles

La surveillance des newsletters pour une veille à 360°

07 Avr 2016, Posté par adminviedoc dans Outils

Il est communément admis que pour une veille à 360°, il convient de surveiller directement les sites internet, les bases de données , les brevets ou encore et surtout depuis ces dix dernières années, les réseaux sociaux.

Or, il existe d’autres sources d’informations auxquelles on ne pense pas toujours. Il s’agit des documents (pdf, word, excel, etc.) et des newsletters.

Indexés par les moteurs comme Google, le contenu des documents est aujourd’hui relativement facile à retrouver. Ils s’affichent d’ailleurs dans les résultats de recherche génériques avec leur propre icône. Des grilles de tarifs, tutoriaux, plaquettes ou catalogues sont par exemple et plus souvent présents au format Acrobat Pdf. Plus rarement, on trouvera des documents World, Excel, Powerpoint, accessibles parfois directement sur des serveurs, en effectuant des requêtes de recherches plus complexes. Ce ne sont donc pas des contenus à proprement parler « invisibles » bien que n’ayant pas la même visibilité que les contenus dynamiques du web, n’étant pas rafraîchis ni optimisés pour le référencement.

Le contenu des mailings échappe par contre totalement à cette surveillance. Dans le cadre d’une veille concurrentielle, une des méthodes les plus utilisées pour obtenir des tarifs est par exemple de passer pour un « client-mystère ». Ces informations rarement divulguées sur un site web vous sont alors transmises par mail.

Mais il existe aussi une manne d’informations qualifiées (ayant fait l’objet qui plus est d’une sélection humaine), bien souvent négligée et pourtant très intéressante dans le cadre d’une veille thématique: les Newsletters (ou infolettres pour nos amis canadiens).

Peu d’outils de veille à l’heure actuelle proposent de surveiller des newsletters, qu’elles soient gratuites ou payantes. Pourtant, les newsletters  peuvent être riches d’informations techniques, commerciales ou encore corporate. Elles peuvent nous en apprendre énormément sur la stratégie commerciale ou la communication d’une entreprise. Elles peuvent être également sources d’inspiration en détectant de nouvelles techniques marketing ou de nouveaux business models.

La seule manière de les obtenir passe par une souscription avec votre adresse mail, parfois par une inscription complète avec l’ensemble de vos coordonnées. Outre le fait d’être chronophage, ce processus peut également générer, vous l’aurez deviné, des sollicitations commerciales non désirées sans parler des spams.

C’est pourquoi Viedoc propose depuis plus d’un an la surveillance des newsletters gratuites avec sa fonctionnalité V-Letter (disponible sur notre outil de veille RSS Monitoring). Et nous sommes heureux de vous annoncer que nous venons d’atteindre le seuil des 1000 abonnements sur plus de 90 thématiques, ce qui représente un volume de près de 100 000 newsletters.

D’autres fonctionnalités tout aussi intéressantes sont à découvrir sur https://www.viedoc.fr/fr/outils-veille

5 conseils pour bien choisir son outil de veille

30 Mar 2016, Posté par adminviedoc dans Outils

En règle générale, avant d’opter pour une solution de veille, trois questions viennent naturellement à l’esprit :

– Quelles sont les fonctionnalités proposées par l’outil ?
– Répondent-elles à mon besoin ?
– Et à quel coût ?

Il arrive parfois que ces questions, certes primordiales, masquent d’autres éléments pourtant essentiels à prendre en considération avant de se décider.

En plus des fonctionnalités et du coût, nous avons identifié 5 autres points qui nous semblent tout aussi importants à prendre en considération avant d’opter pour une solution de veille:

1-Simplicité d’utilisation ?

Cela semble une évidence, mais un outil de veille se doit d’être simple et immédiatement opérationnel pour être utilisable par tous, veilleurs comme non veilleurs.

Ce point est d’autant plus important lorsque l’on souhaite donner une dimension collaborative à la démarche de veille puisqu’il facilitera le déploiement et par là même l’appropriation de la solution par le plus grand nombre.

Tant que l’utilisation de l’outil de veille reste limitée à quelques personnes, il est toujours possible de former ces derniers, mais dès lors que l’on veut étendre le processus de veille à l’ensemble d’une entreprise, ce raisonnement atteint très vite ses limites. Sera-t-il possible de former les centaines, voire les milliers d’utilisateurs potentiels ? Assurément, non !

N’oublions pas qu’un bon outil de veille doit être conçu pour respecter la règle des 3U, à savoir : Utile, Utilisable et Utilisé.

2-Facilité d’administration ?

Nous entendons régulièrement des utilisateurs d’outils de veille se plaindre de la complexité des paramétrages. Ces fameux paramétrages peuvent en effet transformer l’outil le plus puissant en un véritable cauchemar. Le temps de paramétrage devrait donc être un élément quantifiable à intégrer au coût global.

Combien d’entreprises aujourd’hui, se retrouvent à prendre la décision, à contrecœur, de conserver un outil qui ne leur convient pas/plus pour éviter de perdre tout l’investissement qu’ils ont bien voulu donner à cet outil au fil des années ?

3-Qualité (et non quantité) du sourcing?

Parce qu’il est toujours plus pertinent et rassurant d’utiliser un outil dédié, qui connait vos activités, qu’une solution généraliste qui se dit être en mesure de s’adapter.

Le fait d’approvisionner un outil de veille en sources est déjà chronophage, et lorsqu’il n’est pas forcément livré avec des critères correspondant aux vôtres, un long travail de mise en place sera déjà nécessaire, avec parfois un jeu de filtres complexe, avant même de pouvoir disposer de sources à surveiller (ce qui inclue aussi une phase « essai-erreur »), donc un encore long délai avant d’être opérationnel.

D’un autre côté un outil avec des sources qualifiées déjà en place, sur mesure pour chaque client va permettre de démarrer sa veille immédiatement.

4-Evolutivité et coûts cachés ?

Parce que c’est à l’outil de s’adapter à vos besoins, à vos attentes, mais aussi à la culture de votre entreprise et non l’inverse, il convient d’être attentif aux possibilités d’évolution de l’outil et ce, à plus d’un titre.
Serez-vous, par exemple, complètement autonomes dans l’ajout d’utilisateurs, de thématiques, de sources d’informations, et ce, sans facturation supplémentaire ?
L’outil pourrait il être mis en adéquation totale avec vos contraintes budgétaires, la taille de votre entreprise et votre niveau de maturité en matière de veille ?

5-Assistance incluse ?

En optant pour une solution de veille, vous devez aussi penser au « services-après-vente ».
Combien d’utilisateurs se sont rendu compte qu’une fois livrés à l’outil il se retrouvaient toujours seuls face à leurs problématiques sans forcément disposer de conseils pour optimiser leur utilisation et réaliser leurs objectifs au quotidien.
On réalise que des experts en veille seraient les mieux à même pour vous conseiller et vous assister aussi bien lors de l’utilisation de l’outil, qu’avec un accompagnement dans votre démarche de veille (formation, audit et mise en place de structure de veille, prestations intellectuelles sur mesure….)

Aussi bien pour la curation que pour la création de nouveaux contenus, l’analyse concurrentielle est un aide précieuse pour améliorer ses performances sur le long terme, et à de nombreux échelons. Selon le schéma itératif classique, il est bon en effet de prendre en compte les données issues des contenus précédemment partagés, de les analyser, et de les confronter aux pratiques de ses concurrents ou de son domaine pour s’améliorer.

Le principe:

L’idéal est de mettre en place une veille, qui va permettre de:
-Déceler de nouveaux contenus (idées)
-Déceler les contenus qui ont marché (également chez les concurrents)
-Déceler les tendances (pour rebondir)
-Trouver des domaines peu explorés (pour y gagner une visibilité facile)
-Déceler les bonnes pratiques (méthodes, pour s’améliorer)

Le bénéfice peut être direct: Curation, ou indirect: idées de création d’articles, amélioration du SEO, de la rédaction, de l’engagement.

Les outils de surveillance en amont
Pour monter une véritable « station d’écoute », la veille peut se faire en utilisant Google Alerts (en complément) pour les actualités en vogue du moment, Social Mention pour les réseaux sociaux (qui inclus des rapports de suivi par Email) ou encore Nuzzle ainsi que d’autres gratuits comme Twazzup, Addictomatic, Klout, Tweetreach, Howsociable, IceRocket, Tweetdeck, Mention, Twitonomy, SumAll… On peut aussi passer la vitesse supérieure et monter sa propre plate-forme de veille sur RSS Monitoring, aussi bien pour surveiller un unique concurrent, ou pour tout domaine de manière centralisée, écoutant le web en général, les réseaux sociaux, les newsletters, voire la documentation qui circule sur internet.

Sur le plan SEO (référencement), on peut également trouver les meilleurs contenus (ceux qui attirent le plus de trafic) sur Ahrefs, avec Google Search en backup. Ahrefs permettra également de trouver tous les liens pointant vers vos concurrents (et donc les personnes qui les ont partagées), ou en alternative Majestic SEO et Open Site Explorer. Le but étant de joindre directement ces personnes par mail en leur proposant un contenu supérieur ! Il peut aussi être utile avant même d’envoyer ces mails de tester le pagerank (http://www.test-pagerank.com/) de ces sites pour ne pas perdre son temps. Le taux de succès moyen se situe autour de 10%, cela vaut donc la peine de rédiger un mail-type !

Trouver des idées de sujets
La surveillance des conversations peut s’effectuer sur des plate-formes aussi diverses que Quora, LinkedIn Groups, en surveillant les commentaires de blogs, forums spécialisés, ou encore Google Local. Le résultat de ces recherches est précieux car il permettra de déceler les expressions-clés les plus utilisées par le public, une mine d’or sur le plan du SEO car on pourra y faire correspondre les titres de ses contenus ou orienter une curation. C’est également très pratique pour déceler des tendances. Il y a encore bien d’Autres idées pour trouver des idées de sujets.

Trouver les contenus qui ont le mieux fonctionné
En complément pour une veille sur les réseaux sociaux on peut citer des outils tels que TopTweet et Keyhole (Twitter) et pour ses propres statistiques des outils comme LikeAlyzer, FanPage Karma, ou bien SocialRank ou FollowerWonk pour suivre ses abonnés. Pour avoir une vue d’ensemble plus importante encore, Buzzsumo pour trouver les meilleurs contenus partagés sur chaque requête, par réseau social, mais surtout en montrant les influenceurs, ceux qui ont partagés ces contenus. Ces outils peuvent servir a créer de nouveau contenus, republier un contenu qui à marché avec un nouvel éclairage, ou encore « recycler » un contenu à soi qui a eu du succès, dont un aspect est remanié ou amélioré.

Et pour aller plus loin, ne pas oublier une veille SEO

En complément d’un outil de veille et d’outils gratuits de suivi des réseaux sociaux, il peut être utile de voir du côté des outils statistiques et d’analyse SEO pour voir l’impact de ses campagnes et s’améliorer.

SemRush ou MOZ font partie des plus utilisés, ils proposent un large éventail de possibilités sémantiques: Ils vont se pencher sur la crédibilité non seulement du site/blog mais aussi de tous les contenus partagés (réseaux sociaux) et peser leur pertinence par mots-clés, via des charts et des rapports (outils accessibles en démo). En gratuit bien sûr et déjà très complets, il y a aussi Google Analytics et Google webmaster tools pour les éventuels problèmes techniques de sites/blogs. L’un des aspects essentiel de ces outils (pour Google c’est sur Google adwords) est de déterminer la popularité d’une requête de recherche qui va permettre de savoir si on est sur la bonne voie ou s’il on prêche dans le désert.

Enfin, pour boucler la boucle, encore de la veille !

Et on en revient à la première étape, cette fois pour déterminer les meilleures pratiques. Le but ici est de s’améliorer selon le principe vu plus haut. On veille pour trouver les idées, les contenus, on partage, puis on analyse, et enfin on essaie de s’améliorer. Un outil de veille permettant de surveiller les bonnes pratiques en SEO/SMO, Marketing, et différentes tactiques et stratégies adoptées à toutes les étapes permet de se situer, d’abord par rapport aux pratiques de ses confrères, mais aussi par rapport à ses propres objectifs et d’apporter des améliorations à sa prochaine création/partage de contenus.

Bonne veille !