Tout le monde s’accorde à dire que les volumes d’information produits et échangés augmentent de nos jours de manière exponentielle. Selon certains experts, ces volumes mettraient à mal les stratégies classiques de management de l’information et obligeraient les veilleurs et plus largement, les utilisateurs d’outils de veille à s’orienter vers des systèmes complexes dotés de traitement sémantique et d’algorithmes de filtrage lourds.
Mais si la quantité augmente, qu’en est-il de la qualité ?
Prenons le cas de quelques outils de veille :
• Qwam revendique un panel de plus de 600 000 sources qualifiées parmi lesquelles plus de 80 000 sources seraient actives chaque jour.
• Sindup qui avançait il y a peu 200 000 sources communique désormais sur un panel de plus de 45 millions de sources internationales.
Ca me rappelle d’ailleurs l’histoire des 200 000 selon la police et 45 millions selon les organisateurs. Qui dit mieux ? AMI ? Eh bien Oui !
• AMI Software revendique 150 millions de sites web, disponibles à partir de leur AMI SourceBox.
• Digimind, quant à lui, et sauf erreur de ma part ne communique pas sur des chiffres précis mais sur leur site, il est fait mention de crawlers qui repèrent continuellement de nouvelles sources potentiellement intéressantes, qui viennent s’ajouter aux centaines de milliers de sources, à un rythme de plusieurs dizaines de milliers par mois.
Si l’on compare ces chiffres, qui donnent déjà le vertige, au moteur de recherche le plus utilisé dans le monde, à savoir Google, on est très loin du compte. Selon Business Insider, Google visite (crawle) chaque jour 20 milliards de sites. Bref, si on se place exclusivement d’un point de vue quantitatif, Google est le grand vainqueur par KO.
Maintenant si l’on se place du point de vue purement qualitatif… qui gagne ?
La question devient tout de suite beaucoup plus complexe !
A combien estimez vous le nombre de sources réellement pertinentes pour vos activités de veille ? 100, 500, 1 000, 5 000… probablement pas plus !
Comme le disait le philosophe grec, fondateur du stoïcisme, Zénon de Cition (335 – 262 avant J.-C.) :
« Ce n’est pas dans la quantité que se trouve la qualité Mais dans la qualité que se trouve toute la quantité »
C’est pourquoi Viedoc a fait le choix de développer depuis plusieurs années une véritable expertise en matière de sourcing.
A l’image de nos outils de veille thématique, cette expertise est chaque jour mise au profit de nos clients et des utilisateurs de nos outils de veille.
Selon nous, le sourcing qui consiste à identifier les sources les plus qualifiées pour la surveillance de son environnement est l’une des pierres angulaires de tous outils de veille et constitue la base du métier, non pas de l’éditeur de solution mais bien de l’analyste et du chargé de veille.